Je consacre cette page intitulée Murmures à mes petits billets d'humeur vagabonde et passagère
Dimanche 24 juillet 2011
Sécheresse et irrigation des cerveaux
Comme à chaque fois : nous avons tellement chanté, pleuré l’été trop précoce, la sécheresse, qu’aujourd’hui on nous bassine avec la pluie, la grêle, le froid. Vous rendez-vous compte les vacanciers sont sous la pluie ? Ils ont déjà de la chance de pouvoir se permettre d’être en vacances. Il est évident que ce n’est pas drôle mais nous sommes bien à y réfléchir dans une société d’enfants un peu trop gâtés. On ne sait pas trop bien ce qu’on veut. Un coup on n’est pas satisfait de se dorer au soleil, les agriculteurs ont semé leur maïs dans des conditions idéales (par rapport à d’autres années). Dans certains coins ils ont même semé le maïs dans la poussière amendée en ammonitrate… résultat le semis est brûlé… CQFD, pas la peine d’avoir fait des études dans un lycée agricole pour envisager cette issue fatale. … un autre coup on est content de voir l’herbe reverdir… mais pas heureux d’avoir les pieds dans l’eau. Bref il nous reste quoi pour étancher notre désespoir ? Le gaz, la corde, la noyade…. Il n’y a même plus d’eau dans la retenue hydroélectrique voisine. Il y a quelques jours la météo prenait le pas sur l’hommage rendu à nos sept soldats … pour dire que nous avons des soucis évidents !
Je lis la Voix du Cantal, dangereux bi-hebdomadaire à visées terroristes (non franchement c’est mieux que l’Union du Cantal… qui est une escroquerie), et un titre retient mon attention : « faute de fourrage, les vaches mangent des compléments alimentaires ». Là je me dis que les dirigeants de Centraliment, filiale du Crédit Agricole et de la FDSEA (lire FNSEA), doivent se frotter les mains …. Pour faire court … les vaches mangent de l’aliment sécheresse, en gros de la paille pulvérisée complémentée en minéraux et en poudre de perlinpinpin. L’opération doit être juteuse. Le tout piloté par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs. L’ex-patron de la FDSEA, Patrick Escure, si compétent qu’il est promu Président au niveau régional (FRSEA), laissant sa place à Patrick Bénézit, éleveur de Saint-Martin sous Vigouroux, fait une observation judicieuse : « Il serait dommage qu’il y ait des meules paille dans les zones céréalières et que les vaches dans le Cantal n’aient pas à manger ». Plusieurs centaines de tonnes sont réservées mais comment les faire venir ? Patrick Escure qui doit justifier sa compétence syndicale affirme : « L’armée devra se mobiliser ». Il emploie déjà le futur…. Alors que le problème posé est actuel … Et quelle armée ? Avec quel matériel ? L’armée on en veut juste pour aller se faire casser la gueule en Afghanistan… quand les unités sont relevées il faudrait en plus, en guise de farniente, transporter la paille. C’est fini le temps où la conscription permettait de faire jouer le rôle de joker par les militaires. Non en fait Patrick Escure, qui a les pieds plats, ne connaît même pas la couleur d’un treillis, ne sait pas de quoi il parle. Excusable. Dans les faits ayons une réflexion pratique : la solution la plus efficace serait d’acheminer la paille par le rail. Mais là le syndrome de 1940 apparaît au grand jour : les voies ferrées sont inutilisables. Par Clermont-Ferrand, l’accès est bloqué jusqu’au mois de décembre 2011. Par Brive la solution est encore envisageable pour quelques semaines, mais elle est plus coûteuse … et au-delà la voie sera fermée pour maintenance. Eh bien oui Réseau Ferré de France et la Région Auvergne ont tellement attendu que les travaux de maintenance demandent des mois, même des années si on raisonne en temps cumulé. Le grand sujet c’est la LGV Paris-Clermont… comme si une fois à Clermont-Fd le voyageur était arrivé à domicile quand il habite les coins reculés du Puy de Dôme, le Cantal ou la Haute-Loire. Alors que la bonne opération serait de maintenir voire de développer la ligne classique Paris-Clermont et de faire de même avec le réseau TER. Car tous les équipements existent …. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Et en plus on pourrait approvisionner ces zones en fourrages dans les années difficiles ! ….
La preuve est encore administrée que l’enclavement du Cantal n’est pas géographique mais psychique… donc en plus de la paille il faudrait affecter quelques psychiatres supplémentaires dans les zones habitées par les décideurs, élus, hauts-fonctionnaires, technocrates plus obtus qu’un commissaire politique stalinien. Un ou deux neurochirurgiens pour implanter des puces intelligentes dans les cerveaux de ces individus dont le QI est, il ne faut pas en douter, inférieur à celui de nos vaches Salers ou Aubrac. Et je suis critiqué quand je parle de Ploucland…. Il faut se rendre à l’évidence nous sommes gouvernés par des gens qui sont à notre niveau.
Mardi 21 juin 2011Dimanche 24 juillet 2011
Sécheresse et irrigation des cerveaux
Comme à chaque fois : nous avons tellement chanté, pleuré l’été trop précoce, la sécheresse, qu’aujourd’hui on nous bassine avec la pluie, la grêle, le froid. Vous rendez-vous compte les vacanciers sont sous la pluie ? Ils ont déjà de la chance de pouvoir se permettre d’être en vacances. Il est évident que ce n’est pas drôle mais nous sommes bien à y réfléchir dans une société d’enfants un peu trop gâtés. On ne sait pas trop bien ce qu’on veut. Un coup on n’est pas satisfait de se dorer au soleil, les agriculteurs ont semé leur maïs dans des conditions idéales (par rapport à d’autres années). Dans certains coins ils ont même semé le maïs dans la poussière amendée en ammonitrate… résultat le semis est brûlé… CQFD, pas la peine d’avoir fait des études dans un lycée agricole pour envisager cette issue fatale. … un autre coup on est content de voir l’herbe reverdir… mais pas heureux d’avoir les pieds dans l’eau. Bref il nous reste quoi pour étancher notre désespoir ? Le gaz, la corde, la noyade…. Il n’y a même plus d’eau dans la retenue hydroélectrique voisine. Il y a quelques jours la météo prenait le pas sur l’hommage rendu à nos sept soldats … pour dire que nous avons des soucis évidents !
Je lis la Voix du Cantal, dangereux bi-hebdomadaire à visées terroristes (non franchement c’est mieux que l’Union du Cantal… qui est une escroquerie), et un titre retient mon attention : « faute de fourrage, les vaches mangent des compléments alimentaires ». Là je me dis que les dirigeants de Centraliment, filiale du Crédit Agricole et de la FDSEA (lire FNSEA), doivent se frotter les mains …. Pour faire court … les vaches mangent de l’aliment sécheresse, en gros de la paille pulvérisée complémentée en minéraux et en poudre de perlinpinpin. L’opération doit être juteuse. Le tout piloté par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs. L’ex-patron de la FDSEA, Patrick Escure, si compétent qu’il est promu Président au niveau régional (FRSEA), laissant sa place à Patrick Bénézit, éleveur de Saint-Martin sous Vigouroux, fait une observation judicieuse : « Il serait dommage qu’il y ait des meules paille dans les zones céréalières et que les vaches dans le Cantal n’aient pas à manger ». Plusieurs centaines de tonnes sont réservées mais comment les faire venir ? Patrick Escure qui doit justifier sa compétence syndicale affirme : « L’armée devra se mobiliser ». Il emploie déjà le futur…. Alors que le problème posé est actuel … Et quelle armée ? Avec quel matériel ? L’armée on en veut juste pour aller se faire casser la gueule en Afghanistan… quand les unités sont relevées il faudrait en plus, en guise de farniente, transporter la paille. C’est fini le temps où la conscription permettait de faire jouer le rôle de joker par les militaires. Non en fait Patrick Escure, qui a les pieds plats, ne connaît même pas la couleur d’un treillis, ne sait pas de quoi il parle. Excusable. Dans les faits ayons une réflexion pratique : la solution la plus efficace serait d’acheminer la paille par le rail. Mais là le syndrome de 1940 apparaît au grand jour : les voies ferrées sont inutilisables. Par Clermont-Ferrand, l’accès est bloqué jusqu’au mois de décembre 2011. Par Brive la solution est encore envisageable pour quelques semaines, mais elle est plus coûteuse … et au-delà la voie sera fermée pour maintenance. Eh bien oui Réseau Ferré de France et la Région Auvergne ont tellement attendu que les travaux de maintenance demandent des mois, même des années si on raisonne en temps cumulé. Le grand sujet c’est la LGV Paris-Clermont… comme si une fois à Clermont-Fd le voyageur était arrivé à domicile quand il habite les coins reculés du Puy de Dôme, le Cantal ou la Haute-Loire. Alors que la bonne opération serait de maintenir voire de développer la ligne classique Paris-Clermont et de faire de même avec le réseau TER. Car tous les équipements existent …. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Et en plus on pourrait approvisionner ces zones en fourrages dans les années difficiles ! ….
La preuve est encore administrée que l’enclavement du Cantal n’est pas géographique mais psychique… donc en plus de la paille il faudrait affecter quelques psychiatres supplémentaires dans les zones habitées par les décideurs, élus, hauts-fonctionnaires, technocrates plus obtus qu’un commissaire politique stalinien. Un ou deux neurochirurgiens pour implanter des puces intelligentes dans les cerveaux de ces individus dont le QI est, il ne faut pas en douter, inférieur à celui de nos vaches Salers ou Aubrac. Et je suis critiqué quand je parle de Ploucland…. Il faut se rendre à l’évidence nous sommes gouvernés par des gens qui sont à notre niveau.
Planification
Les élèves de l’ENA sévissent aussi quand il s’agit de trouver des solutions pour assurer l’approvisionnement en paille et en foin. Notre président s’est rendu dans les Charente et s’est presque étonné qu’on n’y ait pas pensé : il faut plafonner le prix de la tonne de paille à 50 euros, la SNCF et l’armée vont assurer le transport… élémentaire ! D’ailleurs les têtes pensantes du ministère de l’Agriculture dont bon nombre sont issues de l’ENA avaient préparé une fiche pour que le Président soit en possession d’idées originales en réponse à l’attente des éleveurs. Je passe sur les mesures financières : là la marge de manœuvre est étroite. On ne peut pas recourir à l’impôt, du moins pas officiellement… on parle quand même de solidarité nationale, donc on fait appel à un savant dosage de reports comptables et de facilités de caisse. Pas question de faire appel à des emprunts pour éviter les effets pervers à long terme sur la comptabilité des exploitations. Surtout que, qui ne dit pas que l’année prochaine on sera contraint de prendre des mesures non pas en raison de la sècheresse mais des intempéries … ou peut-être de nouveau la sècheresse. Donc tout le monde est content ou presque. Nicolas serre quelques mains, tape dans le dos de l’agriculteur qui l’a accueilli. Il a l’air de dire « vous avez vu ? » avec ce sourire en coin qu’on ne refait pas.
Les présidents, de quelque bord qu’ils soient, pratiquent ainsi. D’ailleurs ce sont les mêmes technocrates qui leur préparent leurs fiches. Aujourd’hui nous sommes confrontés à la phase opérationnelle : la SNCF facture le transport de la tonne de paille entre 40 et 50 euros et l’armée aligne péniblement 20 gros porteurs. Tout le monde, et les paysans les premiers, pensait qu’on allait rejouer 1976 où l’Etat, pardon le contribuable, mettait la main à la poche et où l’armée avait encore quelques effectifs et quelques régiments du Train… Et ça les technocrates l’avaient oublié dans leurs fiches. En 2011 le contribuable en a ras la gorge de payer et l’armée, réduite à sa portion congrue avec la complicité de généraux formatés à toujours dire « oui », n’a plus les effectifs et est trop occupée à chasser les dictateurs ou le Taliban des collines. Je fais le pari qu’on trouvera encore des montagnes de paille pourrissant aux intempéries et des balles rondes de foin abandonnées dans les prés. Par ailleurs des centaines de tonnes de paille ou de foin ont été détruites par le feu… dans le Tarn, dans le Tarn et Garonne, dans l’Aveyron… on suspecte à demi-mot quelque salopard… on oublie que les fourrages s’autoinflamment facilement.
On oublie une chose, encore et si on pratiquait des cultures non subventionnées, qui, en général, sont peu gourmandes en eau ? Mais non j’oubliais là aussi : le type qui cultive du maïs, par exemple, qu’il pousse ou pas il est payé, d’une manière ou d’une autre. On n’entend pas ce type là se plaindre … et lui pompe avec ardeur.
Mercredi 15 juin 2011
Ah les affaires ...
J’apprends par une dépêche AFP que le mannequin de la Croix-Rouge Adriana Karembeu, de son nom de jeune fille Sklenaříková (future ex-Karembeu, je ne sais pas si le divorce a été prononcé) se porte acquéreuse du spa de Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme). La grande slovaque (elle est née en slovaquie, sa maman est slovaque et son papa est tchèque) a le sens des affaires et, surtout, le sens de l’à-propos. En effet en fouillant sur le répertoire des communes je lis que le Maire de cette station thermale n’est autre que M. Frédéric Bonnichon (UMP). J’arrête là ma réflexion cognitive ….
Maman aurait soufflé ses quatre vingt dix bougies aujourd'hui ... un bel âge pour une jeune fille !
Dimanche 12 juin 2011
Le château de Valéry Giscard d’Estaing, à Chanonat, n’a toujours pas trouvé preneur. Un projet hôtelier d’une quarantaine de chambres avait un temps été envisagé, mais la crise économique a, semble-t-il, fait renoncer les potentiels acquéreurs. La propriété, appelée Varvasse, attise toujours l’intérêt de particuliers. L’intérêt seulement.
Plus de trois ans plus tard, le château de la Varvasse, propriété de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, demeure à vendre à Chanonat (Puy-de-Dôme)...
Le château de Valéry Giscard d’Estaing, à Chanonat, n’a toujours pas trouvé preneur. Un projet hôtelier d’une quarantaine de chambres avait un temps été envisagé, mais la crise économique a, semble-t-il, fait renoncer les potentiels acquéreurs. La propriété, appelée Varvasse, attise toujours l’intérêt de particuliers. L’intérêt seulement.
Plus de trois ans plus tard, le château de la Varvasse, propriété de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, demeure à vendre à Chanonat (Puy-de-Dôme)...
"Ils attendent que les marchés boursiers repartent"
Car ceux qui croient que le marché des châteaux et des belles demeures a échappé à la crise se trompent lourdement : « Ce qui s'est passé entre août 2008 et octobre 2009, me rappelle un peu la période de la guerre du Golfe », nous indiquait ainsi en juillet dernier Pierre Chassaigne, président fondateur du groupe immobilier Mercure, qu'il codirige aujourd'hui avec sa fille Anne Chassaigne de la Sauzay.
« Sur cette période, ça a été catastrophique, observe ce spécialiste français de l'immobilier ancien de prestige. La chance, c'est que nous sommes sur un marché de niches ».
« Pour l'instant, les gens font le dos rond et attendent que les marchés boursiers repartent », poursuit Pierre Chassaigne, en indiquant toutefois qu'« il y a quand même de l'argent ».
Mais à l'entendre, dans un monde où cela ne se pratiquait pas jusqu'alors, « les acheteurs négocient davantage, sauf coup de coeur et à l'exception des étrangers ».
Fort de 3.500 ventes ou reventes de châteaux en vingt-cinq ans, Pierre Chassaigne observe, à ce jour, que « jusqu'à 1,2/1,5 million d'euros de prix de vente, le marché reste dynamique. Entre 1,5 million et 4 millions d'euros, c'est beaucoup plus compliqué. Au-delà, il y a encore des fortunes étrangères qui sont preneuses ».
Cette superbe bâtisse du XVe siècle posée au milieu d'un parc de 15 hectares, à Chanonat, une commune de 1.500 habitants située à 15 km au sud de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme, reste donc à vendre.
La Montagne - 12 juin 2011
Je pense qu'on ne s'est donné la peine de chercher les acheteurs là où ils se trouvent : je suggère le Qatar !
Samedi 11 Juin 2011
Tempête de sable
Aux dernières nouvelles une agression sexuelle aurait été commise sur une femme de chambre de nationalité guinéenne de l’hôtel Hyatt Vendôme, Place Vendôme à Paris. Les faits commis en Juillet 2010 par un membre de la famille princière du Qatar ont été classés sans suite. C’est le nouveau buzz. Aux infos, c’est parti les journalistes font des comparaisons avec l’affaire DSK et la manière dont la justice américaine traite l’affaire. Mais ce n’est pas comparable. Les Qatari sont libres de se comporter comme ils l’entendent. C’est quoi ce truc ? On ne va pas se fâcher avec la Qatar pour ce qui a été pris pour une agression sexuelle ! Il faut réfléchir un peu. Bon DSK qui bénéficie d’une situation très confortable va pouvoir négocier l’issue de son procès. Et puis voilà, là aussi quelque part on ne comprend rien si on ne prend pas en compte tout un contexte, le contexte de sa fortune, surtout celui de sa bonne fortune. Quand il a eu une aventure avec une fonctionnaire hongroise du FMI c’est cette dame qui est rentrée en Hongrie poursuivre sa carrière. Elle était quand même sous-directrice au FMI la minette… Le DSK est resté à son poste et tout le monde a bien rigolé. Quel joueur ! Pardon quel beau joueur ! DSK fait partie en France dans l’imaginaire collectif des « intouchables ». Allez comprendre pourquoi …
Dans le cas du Qatari c’est presque la même chose mais quand même, déjà ce n’est pas le même Dieu. D’abord dans Qatari il y a beaucoup de joie et de rire à attendre, la preuve le Qata rit d’ordinaire (facile j’avoue !)… donc replaçons les choses là où elles doivent rester. Il y a eu déjà des problèmes avec ces personnes. Vous connaissez leurs mœurs : ils ont plusieurs femmes, donc une de plus ou une de moins. Autant que ce soit plus que moins. La France a beaucoup de contrats avec cet Emirat et en attend encore… Enfin sur le plan judiciaire… c’est simple : l’auteur n’a pas pu être entendu donc classement sans suite… surtout que là les deux ministres concernés ont dû prendre langue (on dit cela ainsi, ce n’est pas cochon, ça signifie « se parler », ce n’est pas parce qu’on est dans les agressions sexuelles qu’il faut tout prendre mal ….). Le MAE a dû dire son collègue Garde des Sceaux (ou des sots, je ne sais plus …) : »Bon écoute pas de connerie, le prince était voilé, il ne peut pas être reconnu. Point barre. Pas de tempête de sable… - traduction pas de vague » Et puis ensuite. Pourquoi une femme de chambre guinéenne ? Tout simplement parce qu’elle travaille plus qu’une française. Une Française a mal au dos, jacasse dans les couloirs avec ses copines dont elle dit du mal dès que les autres ont le dos tourné, n’est jamais contente. Sur le plan pratique les femmes de chambres françaises aiment les coins qui se rapprochent, une guinéenne peut se mettre à genoux pour frotter le sol, aller chercher le moindre « mouton » récalcitrant dans le coin le plus inaccessible. En plus une Française a de fortes chances d’ être féministe, une chienne de garde… on lui sourit… on perd l’envie de sourire pour la vie. Elle sort les chicots … Le Qatari ne rit plus. Un coup à se prendre une gastroentérite hémorragique ! Alors que là : la Ginéenne se plaint ? Mais Madame faites comme la petite copine aventurière de DSK, sa sous-directrice, repartez dans votre pays !
Encore un petit mot sur l’affaire DSK, dans son épisode « hongrois », c’est la grande sauterelle hongroisequi est passée pour une salope, DSK ne peut pas être un salaud. Pas possible.
J’aime cette belle époque qui baigne dans l’humanisme, une véritable « Terre des Hommes ». Malraux avait prédit que le XXIème siècle serait religieux…
Mercredi 8 juin 2011
Botté en touche
Suite du feuilleton… pas DSK noooooooon ! Après Roland Garros France 2 ne savait pas quoi faire. Toute la journée jusque tard le soir programme spécial du maître des finances mondiales. Coupable ou innocent, on peut passer à autre chose, car la vérité apparaîtra au fond des bourses. Si vous voyez un jeu de mots il est involontaire.
Quant à la bactérie tueuse, eh bien les Allemands sont bien ennuyés après le coup du concombre espagnol, les tomates et les germes de soja on pourrait nous livrer quoi comme explication. Loin de moi l’idée de critiquer les Allemands et de laisser sous-entendre que nous sommes mieux qu’eux. Une patate chaude à l’ouest ou à l’est du Rhin, rien ne change. Je pense que les Allemands sont pris au piège de leur image de rigueur. Ce n’est pas un mythe. Mais d’une qualité la com mal gérée peut faire un défaut. Les industriels allemands et autrichiens sont en fer de lance sur la manipulation des bactéries pour l’élaboration des biocarburants et a priori de ce qui est appelé le biodiesel(j’ai donné dans le domaine au début du mois de mai…). Les communicants ne savent pas très bien comment ne pas salir l’image du profil « bio ». Tout est peut-être simplement là. En Autriche, notamment, par expérience personnelle, n’allez jamais dire que le Cantal traditionnel est élaboré dans des gerles en bois, enfin jusqu’au stade du caillé. Vos interlocuteurs vous regardent avec des gros yeux qui tournent dans leurs orbites. Comme si vous remettiez en cause le Mystère (pas Gervais l’autre) ! Remarque valable de manière générale pour toutes les productions au lait cru…. Le soupçon de vouloir refiler la petite vérole est pesant. Dans ce pays où on frotte les chaussées des villages au lave-pont (remplacé avantageusement par le Kärcher) les canons de la propreté ont été transférés vers le « Bio ». Ainsi une vache encore équipée de ses cornes est une vache « Bio ». Je suis très fier de voir les Salers et les Aubrac avec leurs cornes. Le paysan Cantalou est dans le costume de Monsieur Jourdain, il fait du « Bio » sans le savoir. Il faut observer la pratique de production laitière dont le caractère « bio » affiché ne résiste pas longtemps. Déjà la bestiole est un OGM qui ne dit pas son nom, ensuite l’alimentation repose la majorité du temps sur la consommation d’herbe rounballée, souvent une herbe conditionnée semi-séchée, sans parler des injections d’antibiotiques… car les animaux cloîtrés dans leurs étables sont très fragiles. On cultive l’herbe il n’est donc pas question de laisser gambader les OVNI (organismes vivants non identifiés) sur le gazon (d’où l’aspect carte postale des paysages)…. Les excréments des bovins il faut bien en faire quelque chose : on balance donc le lisier sur les prairies … et/ou on fait attaquer ces déchets par des bactéries qui ressemblent étonnement à celle incriminée pour épurer ou mieux pour fabriquer du biogaz. Bon c’est une E Coli, je vous fais grâce du numéro du modèle. Il n’empêche qu’on vous colle du « Bio » partout, en fait dans la pratique il suffit de se promener dans une supérette type Billa, Hofer, Aldi, Spar pour s’apercevoir que ce mot n’est qu’un argument marketing, quelques manipulations à la recherche d’une quelconque certification pour constater qu’il n’y en a pas et quand il y a un logo il n’y a pas d’agrément CEE. Et pour cause. C’est du marketing CQFD. Loin de moi l’idée que les produits sont mauvais mais ils ne sont pas ceux qu’on laisse espérer au consommateur, ce n’est pas une escroquerie, mais une manipulation.
L’action de la fameuse bactérie dite « tueuse » est à rapprocher de l’épidémie de listeria qui avait sévi il y a quelques années dans le sud de l’Allemagne et en Autriche. Là aussi le silence lourd faisait qu’on ne savait pas d’où venait cette saleté. Mais là aussi il ne fallait pas écorner une image rigoureuse parfaitement déviante. En fait les grossistes ou les centrales d’achat reprenaient les fromages en DLC, les restituaient aux industriels. Non pas pour reconditionnement mais pour remaniement. Les pâtes étaient broyées à nouveau, on rajoutait un antioxydant, ou un stabilisant, et vlan de nouveau sous la vitrine. D’où l’intérêt de ne pas fabriquer un bon fromage au lait cru. Jusqu’au jour où une bonne saloperie nommée listeria s’est collée dessus.
Je ne veux pas laisser croire que je m’acharne sur ces deux pays mais notamment pour l’Autriche mon sentiment est fondé sur des observations et des contacts sur place. L’image est trop lissée, sans défauts apparents. C’est une image méritée dans bien des domaines pour autant on décèle souvent des défaillances.
Pendant ce temps-là on nous annonce le retour des farines animales en France (j’aime bien les discours justes même quand le trait est forcé !) mais la main sur le cœur on nous dit d’être rassurés que la technique a évolué, le développement de la filière des carburants bio (là aussi … marketing) ou verts. Les céréaliers français sont des gros malins quand même … on peut penser que ce sont des financiers qui optimisent leurs revenus qui plus est subventionnés. On ne nous explique pas que pour de telles cultures il faut utiliser de l’azote et pour faire ce fameux carburant il faut des bactéries. La France n’est pas exempte d’une connerie comme en Allemagne. Mais on s’en fiche c’est « Vert ». Donc tout va bien dans le pire des mondes.
Guerre entre bandes
Après de nouvelles violences, le maire de Sevran a demandé "d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24".
(Le Monde.fr)
Je sais que la fonction de Maire n’est pas une chose facile ! Rien ne lui interdit de relire la Constitution de 1958 (7 euros à la Documentation Française) et de se procurer un cours de droit constitutionnel. Et surtout de tourner sa bouche sept fois dans sa bouche (Tron c’était certainement dans la bouche de sa secrétaire… bon passons ! Non pardon c’était la réflexologie). Je vais suggérer à BHL de conseiller à NS d’envoyer le PA Charles de Gaulle sur la Seine et de bombarder Sevran. Ah mais ! … Bon la fonction de Maire n’est pas facile, il n’est pas interdit non plus de réfléchir. Le gars en question est démocrate, même pas de droite … vous l’imaginez PR ? Le moindre problème : fixer, encercler et réduire, vieux et efficace principe militaire … Le moindre soupçon sur le concombre espagnol. On bombarde Madrid ! Klaus pique un deuxième stylo…. Bombardement de Prague !
Les escadrilles de cons volent bas cette année
Samedi 4 juin 2011
Folie furieuse
Voilà la folie collective qui a pris racine, on jette les concombres par tonnes … sachant pertinemment que la bactérie qui est la cause de quelques morts (à l’échelle de l’Europe bien entendu, une mort est une mort de trop ! Mais la vie est une maladie mortelle si vous avez le souci de l’observation …) ne s’est pas développée à partir du concombre mais plus certainement le long de la chaîne logistique. L’identification de la souche, le démenti de la mise en cause du concombre qui plus est espagnol (je n’ai aucune sympathie pour les Espagnols qui nous font l’affront de vivre de l’autre côté des Pyrénées, c’est dire leur état d’esprit …), la reconnaissance du bout des lèvres par les Allemands de leur erreur d’appréciation. On pense que la souche bactérienne s’est plus développée d’une manière générale sur les légumes-crudités… mais comme on dit de « on » c’est un « con »… Rien n’y fait la folie collective va aboutir à tuer tout un secteur d’activités non seulement en Espagne, mais aussi en France et plus généralement dans les pays producteurs.
Petite question quand un avion chute, combien de morts ? Même question pour les transports de voyageurs par la route ou par le rail ? Et pourtant on ne jette ni les avions, ni les trains ou les cars !
Quant au comportement des gens qui bouffent n’importe quoi au quotidien ! Mais là non on ne mangerait plus un seul concombre, pas une seule tomate… Non surtout pas. Oui je sais il y a le principe de précaution … qui ressemble étrangement à celui de la présomption d’innocence dans un autre domaine. De la bêtise pure. Il faut se souvenir de l’abattage massif des cheptels bovins. J’avais une conversation avec un ancien syndicaliste agricole du Cantal et nous avons abordé ce sujet, bien avant celui du concombre, et je lui faisais remarquer qu’à cette époque pas un seul troupeau de Salers ou d’Aubrac n’avait été atteint et donc aucun abattu. Pour une raison simple : on ne donne pas n’importe quelle alimentation à ces animaux. Elémentaire. Rarement même de l’ensilage. Il suffit d’avoir un peu de bon sens. On leur donne de l’herbe … Etonnant, non ? Et à certains de ces animaux : du lin. Certainement pour se faire un costume pour l’été, c’est assez chic !
A midi salade de concombre et de tomate…
Mercredi 1er juin 2011
A la suite de l’accident dramatique de Joué-les-Tours causé par un gendarme conduisant un véhicule banalisé le ministre de l’Intérieur, assez souvent mal inspiré, se fend d’un morceau de bravoure au cours duquel il présente « les excuses de la Gendarmerie ». On se demande qui lui a conseillé de tels propos qui vont à l’encontre de l’effet souhaité. J’ignorais que Claude Guéant avait un vocabulaire aussi limité pour exprimer la compassion due aux victimes et à leurs familles. Il voudrait faire déconsidérer un peu plus la Gendarmerie qu’il ne s’y prendrait pas autrement… C’est vrai que c’est la grande mode de « s’excuser »… voire Delarue, le psychopathe qui s’intéresse aux névroses de ses contemporains (remplacé au pied levé par la gouroute en libertinage, Sophie Davant… il y a de la suite dans les idées), le patron de Renault qui se fait contourner par des frustrés de l’espionnite aigue (certainement des anciens de la DPSD en mal de reconnaissance, pour les trucs foireux il n’y a pas mieux), on verra bientôt DSK, tel un chien la queue entre les jambes, s’excuser d’avoir confondu « enfiler sa robe de chambre » et « enfiler la femme de chambre » …
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