"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

vendredi 23 décembre 2011

J'avoue ne pas avoir connu Laure Murat avant cet ouvrage qui est particulièrement intéressant. Son propos est d'essayer de faire la part de l'idéologie et de la pathologie dans l'histoire ou mieux dit  de dire quelle est la part du délire dans le déroulé de l'Histoire. Nous nous situons au XIXème siècle mais cette réflexion serait transposable au XXème siècle !





La réflexion sur l'Histoire révèle que la distinction est mince entre la passion politique et la dérive maniaque. Sous la Révolution nous avions été témoins de cette dérive furieuse à travers l'usage "délirant" de la machine de Guillotin allant même jusqu'à la tentation génocidaire de Robespierre en Vendée ! Le XIXème siècle révélera ce que Laure Murat appelle la "maladie démocratique" des Communards.

On pourrait franchir les limites imposées par le plan et examiner le XXème siècle où il est nul besoin d'une loupe pour découvrir le délire qui s'est emparé de brillants représentants qui se nomment : Lénine, Staline, Hitler et sa garde rapprochée de fous furieux, Pol Pot  et alii... dignes disciples des précédents.

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