"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

lundi 5 juillet 2010

Gestion publique des services hospitaliers

J'écoutais les informations en roulant hiers en fin d'après-midi. J'ai entendu que le gouvernement s'apprêtait à publier des décrets annonçant la suppression des services hospitaliers, notamment les services de chirurgie pratiquant moins de 1500 interventions par an.

Je suis heureux d'apprendre qu'à l'automne dernier j'ai contribué au potentiel du service de traumatologie du CHU de Limoges. Trois interventions chirurgicales, dont deux lourdes, en quelques semaines. J'ai droit à quoi ? A un bistouri d'or ?

Je ne comprends pas bien. Je suis un plouc, je le rappelle. D'un côté on réclame la maîtrise des dépenses de santé, de l'autre un préconise la fermeture des services ne produisant pas assez. Là il y a un paradoxe ... Roselyne Bachelot pourrait quand même nous expliquer tout cela. Ce n'est pas clair dans ma tête.

Si les chefs de service visés par cette mesure sont à court d'idées, qu'ils fassent comme dans un des articles précédents : couper deux jambes au lieu d'une.  

Petite parenthèse j'accorde une mention spéciale au service d'orthotopédie-traumatologie du professeur Arnaud à Limoges. Des pros, en technique pure, ils manient le bistouri, les fers à béton, les cordes à piano, les vis comme des chefs. Sans oublier leur approche humaine. En plus l'hélico blanc, un EC 135, est piloté de mains de maître. Je ne pensais pas qu'un jour on m'offrirait 30 minutes de vol au-dessus de la Coorèze et de la Haute-Vienne, avec une arrivée de VIP aux urgences, comme dans le feuilleton !

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