"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

jeudi 28 avril 2011

La bière Pilsner Urquell est-elle bien la bière qu'elle prétend être ?

La plus célèbre des bières tchèques est-elle bien la bière que la brasserie qui la produit prétend qu’elle est ou que ses consommateurs pensent qu’elle est ? Une question qui, aujourd’hui encore, n’a même pas lieu d’être posée pour une majorité de Tchèques. Pourtant, la qualité et les caractéristiques de la Pilsner Urquell, brassée depuis plus d’un siècle à Plzeň, en Bohême de l’Ouest, ont été remises en cause par un groupe d’amateurs de bière regroupés au sein de l’association baptisée « Pour une bonne bière de Plzeň de 12 ° » (« Za poctivou plzeňskou dvanáctku »). Cette association a même déposé une plainte contre la brasserie Prazdroj auprès du tribunal régional de Plzeň pour « tromperie du consommateur ».

Personnellement cela fait un moment que je ne me pose plus cette question. La Pilsner Urquell "surfe" sur sa distribution planétaire. Ce n'est pas une mauvaise bière mais ce n'est pas la meilleure !

Salers, salon des sites remarquables du goût



Le 14ème salon des sites remarquables du goût se tiendra à Salers du 29 avril au 1er mai 2011.

A la demande d'un ami je rappelle qu'on ne prononce pas "Salersssss" mais "Salaire".

Mes lecteurs

Mais que font donc mes lecteurs de Moutain View et de Littleton à m'espionner ?

mercredi 27 avril 2011

La poste tchèque et Bobik, une longue histoire



La semaine prochaine, 4 mai 2011, la Poste Tchèque émet un timbre à valeur facile correspondant au service intérieur. Un personnage, un cochon, Bobik en est le héros. Cela me fait plaisir car Bobik est mon surnom. Non pas que je ressemble à cet animal ... je porte une paire de lunettes et ma queue n'est pas en tire-bouchon .... ! Je suis sérieux mais j'ai commis quelques vocalises qui imitent le cri de ce noble animal, très célèbre dans les pays d'Europe Centrale. Que mange-t-on dans ces pays ? Du cochon. Je pense que 80 % de la viande consommée est fournie par cet animal !

C'est dire que je suivrai avec une grande attention la sortie de ce timbre !





Le même jour le timbre Europa à 20 couronnes sera émis :


Une agriculture à revoir

Lorsque je prends ce titre, je ne déclare pas la guerre aux agriculteurs, je m'oppose à une certaine forme d'agriculture. Vous devinez à travers mes billets et mes photos que je ne photographie jamais des vaches écornées. Une vache écornée est un OGM. Entendez-vous les écolos combattre cette pratique ? Jamais. C'est une mutilation et pire encore cette pratique modifie au fil des générations, quatre ou cinq exactement, l'espèce, la variété. Un organe inutile disparaît ... cela à un nom... mais je vous en fais grâce.

Aujourd'hui les écologistes se mobilisent, ils vont nous apprendre à vivre. Pas tant les individus... mais les organisations dont on sait qui peut se cacher derrière. La catastrophe japonaise arrive à point. De cette contestation personne ne va vous expliquer pourquoi le nucléaire est dangereux. Les mêmes ne savent même pas comment fonctionne une centrale nucléaire, il faudrait dire les centrales nucléaires. Par principe c'est mauvais. Les mêmes vont vous vanter les mérites de l'éolien (et a priori cela tient !) mais omettront de vous dire qui, ou quelles organisations poussent au développement de l'éolien. En poussant l'éolien, ces industries espèrent reconquérir des marchés perdus. J'allais dire et conclure "le pognon nous gouverne". Un peu facile.

Je me documente depuis des années pour forger mon opinion (je ne vais pas vous dire que j'adopte une "attitude citoyenne" expression qui n'a aucun sens) ne m'en remettant pas seulement à l'émotion du moment. Et cet ouvrage vient à point pour contribuer à cette information.







Vous souvenez-vous des Shadoks, ces étranges oiseaux qui passaient leur vie à pomper, pomper, pomper et à inventer des machines toujours plus absurdes ? Les Shadoks, aujourd’hui, c’est nous, ou plutôt notre agriculture. Malgré son coût prohibitif, celle-ci ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous. Les ressources d’eau sont gaspillées, polluées. Nous recevons chaque jour dans nos assiettes notre dose de pesticides et autres résidus médicamenteux. L’agriculteur ne s’en sort plus, et il est injustement voué aux gémonies, lui qui n’est que le bouc émissaire d’un système qu’il subit. La confiance est rompue.

Pendant deux ans, Isabelle Saporta a parcouru les campagnes françaises. Dans cette enquête, elle met au jour l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance.

La conclusion semble s’imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison. Mais si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive.

Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd’hui, travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.

Isabelle Saporta est journaliste. Elle a longtemps préparé les émissions de Jean-Pierre Coffe sur France Inter. Elle est l’auteur de documentaires, dont Manger peut-il nuire à notre santé ? et collabore à Marianne.

Pour information j'ai repris la quatrième de couverture de l'ouvrage !





En complément de ce premier ouvrage on peut lire avec profit les ouvrages d'André Pochon : Les champs du possible, paru en 1999 aux éditions de la Découverte et le dernier : Le scandale de l'agriculture folle publié en février 2009 aux éditions du Rocher.


lundi 25 avril 2011

Emission Goûtez-voir à Aurillac

Goûtez-voir à Aurillac



Je n'ai pas l'encodage encore .... mais il suffit d'aller à la date du 24 avril (hier) ! En passant je décerne une mention spéciale à Odile Mattéi qui affirme haut et fort dans le sujet qu'il ne faut couper les cornes aux vaches Salers (j'ajouterai ni aux autres !).

samedi 23 avril 2011

La saison des cloches


Pâques se nourrit d'histoire de cloches en voilà une. L'avantage de la photographier en macro et en contreplongée est de la rendre plus imposante qu'elle n'est en réalité !

dimanche 17 avril 2011

Village natal d'Alexandre Vialatte


Je n'ai pas eu le loisir de flâner dans Magnac-Laval (Haute-Vienne) mais c'est un bourg qui semble valoir le détour. Ne serait-ce que parce que c'est le village qui a vu naître Alexandre Vialatte. C'est curieux qu'aucune information ne soit proposée au passant. Il y a un joli lycée agricole, une ancienne caserne (je me demande ce qu'elle vient faire là !), une Gendarmerie assez récente, à l'architecture assez quelconque d'ailleurs.

Du soleil à la lune en passant par une vache


Vache Salers à Arpajon-sur-Cère




Clair de lune à Esquirou

samedi 16 avril 2011

Ah les vaches !


En fait ce ne sont pas des vaches ! Ce sont des génisses de race Salers.


J'en profite pour rappeler, notamment à Julien Lepers, que Salers se prononce comme "salaire" et non pas "Salerssss" comme "Lepersss"...

vendredi 15 avril 2011

Le berceau de Georges Pompidou

Contrairement à ce qui est propagé Georges Pompidou n'est pas originaire de Montboudif, même s'il y est né en quelque sorte par accident. Il est originaire de la Châtaigneraie d'un lieu-dit de la commune de Saint-Julien-de-Toursac, Naucaze. Depuis quelques années des bénévoles s'acharnent à dégager les ruines du château. Tel que vous le voyez sur ces clichés ... il ne m'est pas apparu ainsi la premère fois ! Il était envahi par une végétation luxuriante !



Au premier les quadrupèdes sont des OVNI, pardonnez-moi mais je n'appelle pas ça des "vaches" ! Si cela ne tenait qu'à moi je les aurais gommées du cliché !

lundi 11 avril 2011

Les Tersons d'Aubrac - Pierrefort


Un des rois de la fête : le boeuf de Pâques. Super cool, comme on dit. Il va avoir des voisines un peu moins sereines. Certains débarquements ont été animés !



Un regard un peu chargé d'inquiétude lors de l'arrivée




Un peu de paille pour assurer le confort, on est éleveur et Maire de Gourdièges



On termine la mise en place



La fête des Tersons c'est aussi une histoire de cul ...



Toujours aussi serein le boeuf !



Les filles toujours les mêmes, elles se racontent des histoires !


Pas tranquille celle-là d'ailleurs dans l'après-midi elle ne va pas tellement accepter la présence d'un public un peu pressant



Le boeuf, seul et unique candidat, a bénéficié d'une élection de type soviétique !


La revue avant les enchères de l'après-midi





Les discussions vont bon train entre éleveurs et marchands



Celui qui mangera la vache du premier plan aura du nerf à revendre !



Les pigeons voyageurs s'envolent pour porter la bonne parole



15 heures 20 : début des enchères















J'allais oublier de vous présenter le terrain de jeu de la race Aubrac (vues prises sur le chemin du retour sur la commune de Cézens.





Autour des Tersons


La paire de boeufs Aubrac chargés de la logistique de la fête des Tersons sur la ligne de départ.


La confrérie des Gençanaïres de Riom-es-Montagnes



Jean-Claude Lafon du Rouget présentait sa fabrication de galoches du Cantal (!) traditionnelles













Le groupe folklorique de Laguiole "Lous Oyolos"


La relève ! (je dénonce la petite de gauche : elle aime être photographiée !)


L'attelage va prendre le virage de la place de la Fontaine, je ne sais pas encore que je risque ma vie !


L'attelage n'est pas équipé de la direction assistée, vous avez compris à quoi servent les cornes !


Tout le monde est fin près pour l'inauguration


La discrétion du soleil nous laisse de bonne humeur


Pendant les discours



 Un membre de la confrérie des Tersons !



L'arrivée d'Alain Marleix, ministre, pour inaugurer les Tersons d'Aubrac, accueilli par M. Galtier maire de Pierrefort.


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Ne croyez pas qu'un ministre de la République soit familier au point de me saluer de la main ...


non il vient de découper une mèche de poils d'un des boeufs (pour les garder dans son bureau sous forme de Gri-Gri...)


Les jeunes s'entraînent à faire comme les grands !



"Bon on est reparti pour de nouvelles aventures" disent les boeufs... la nouvelle Deux-Boeufs !


A défaut de canne on peut se servir d'une corne !



Les boeufs Aubrac ont un petit air de Japonais, non ?























Tous les deux, vous vouliez être sur FB, vous êtes déjà sur mon blog !


Ces deux-là se seront dépensés sans compter ...

















































Tout à une fin !






La Deux-Chevaux Auvergnat Cola était présente...