"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

samedi 5 juin 2010

Psychologie, psychanalyse, psychiatrie, cuit non QI !

J'ai toujours eu peur de tout ce qui est psy ... quelque chose. Non pas que j'éprouve une crainte de savoir qui je suis, de me connaître, de me reconnaître. D'envisager mon conscient et mon subconscient. ... Comme disait Desproges : j'appartiens à la catégorie de ceux qui ont un QI de 130. Nous sommes assez peu nombreux à nous situer à cette échelle, enfin suffisamment sur terre pour peupler un grand pays. Bien plus que pour jouer au foot. Pour jouer au foot il faut se compter 22. Pas plus, les arbitres... pas besoin. Quand ils sont présents c'est pour foutre la m....e, d'ailleurs le cri de ralliement du supporter est "aux chiottes l'arbitre", eh les intellos à 140 vous voyez la richesse lexicale. Mais franchement jouer au foot, cela rime à quoi ? Courir après un ballon... alors qu'on est 22.

Le QI ont va lui faire un sort, voilà la courbe de répartition des QI dans la population, une courbe de Gauss, classique :

Il est une chose tout à fait remarquable quand on a un QI supérieur à 70 on ne peut pas souffrir d'un dédoublement de personnalité, au dessous oui. Un footballeur professionnel qui prétend avoir un QI de 120 plafonne en fait à 60. Là-bas ... là-bas à gauche. Bon allez je cesse de dire du mal des footballeurs pros. Vous aurez compris que j'exclue les amateurs. Les amateurs sont assez, voire très intelligents, on en trouve qui frôlent le 125. En fait ce sont des malins. Pour pratiquer le foot, même et surtout en amateur, il faut :

1 - Participer assidûment aux entraînements ;
2 - Etre sélectionné pour les matchs et si on n'est pas sélectionné il faut rester sur le banc de touche au cas où ... éventuellement éructer le cri de ralliement (je ne recommence pas) à plein gosier ;
3 - Participer aux troisièmes mi-temps où le cri de ralliement sera à nouveau poussé dans le cas où l'arbitre aura été de toute évidence défaillant. La richesse lexicale assez médiocre sera utilement supplantée par un raisonnement binaire du type : "YACA, FALLAITQUE, YAVAITCA, ONLAVAITDIT, FAUCON" le tout accompagné de gestes assez triviaux, même vulgaires pour affirmer le discours souvent défaillant même en présence d'un vocabulaire empreint de délicatesse, révélateur du côté féminin du joueur-supporter ;
4 - Rendre compte le Lundi matin autour de la machine à café des stratégies envisagées pour la semaine suivante. Vous aurez compris la raison pour laquelle les loueurs de machines à café sponsorisent les clubs de foot ! Elle est là.

Jusque là on se dit : "tout cela ce n'est pas très malin.... ce vocabulaire, ces éructations à 10 cent... ". Mais si ... Tout cela relève d'une stratégie élaborée... pendant ce temps-là "maman" assume les taches ménagères dont le footus vulgaris pourrait assurer sa part.

Ah oui je suis parti à parler du QI ... alors que le titre le place en dernier. Voilà c'est cela les "130". Ce n'est pas le club de ceux qui respectent le 130 "kilomètres par heure" sur l'autoroute.

J'en viens au psy"truc". Donc tout le monde aura retenu que Michel Onfray a pondu un bouquin développant une thèse contestant la légitimité de Freud. J'avoue que je n'ai pas tellement suivi. J'ai vu Onfray partir à la guerre. Ce qui est intéressant c'est qu'Onfray, en dehors de son profil quelque peu sulfureux, est avant tout à mes yeux un iconoclaste. C'est cela qui me rassure... le reste ! ... Souvenons-nous que Pierre Bourdieu est mythifié. Demandons à Onfray de nous parler de Bourdieu. C'est peut-être cela qui est important. Freud, psychanalyste, est certainement névrosé. Nous le sommes tous même à 130. cela va de soi (je plaisante !...). Donc je vois les quelques ouvrages de Freud que je possède, vous savez la fameuse collection de Payot en poche des années 1965. Aux éditions Sociales il y avait Marx, Engels. Qui se souvient de Friedrich Engels ? Personne, surtout pas chez les communistes. Si ? Je les ai lus c'est ce qui m'a permis aussi de comprendre plein de choses... J'avais les livres et le terrain de jeu. Sur le Mur de Berlin il y avait des adresses à Friedrich Engels, allemand, Karl Marx né à Trêves. Rome pas trop loin de la Moselle.  Dernièrement une connaissance m'a dit : "Tu te trompes !" Injonction. Bien. "oki" comme on dit en langue MSN. Onfray démonte Freud. Acceptable. Montant-Signoret, staliniens historiques (ni voyez pas de propos désagréable, simplement un constat), ou Ferrat  qui nous apprennent, au détour d'une émission ou d'une chanson que Staline était un salaud. Mais non Yves et Simone, Jeannot. Pas salaud, patron d'un état totalitaire, vous le savez bien les intellos vous y êtes allés, vous avez couché avec. Pas plus mais pas moins. Et de proche en proche les intellectuels qui n'ont rien su voir auront la prétention de nous apprendre la table des multiplications et ils nous diront à la tévé au cours d'émissions passant à une heure où d'autres songent à reproduire une lignée "écoutez nous allons vous révéler la multiplication par 9". Pas facile à 00 H 01, même pour celui qui a un QI à 120. Et j'ai peur qu'Onfray soit dans cette démarche. Le 21ème siècle aime bien démolir les idoles à commencer par Dieu.

On revient donc au psy"truc". Si j'écris assez facilement sur les psy"truc" c'est que je suis passé dans les pattes d'une psychiatre. J'ai été rassuré. Pas sur le coup. Après coup. J'ai commencé par contester sa présence (ben oui je ne contrôlais rien, massacré sous un camion, j'étais ligoté sur un lit, morphine, candidature chez Saint-Pierre au rang de patron de l'organisation. Candidature rejetée... primé par d'autres candidats). Une jolie brunette aux yeux verts qui parle doucement ... ah ben oui on fait gaffe là parce que le milieu médical c'est à géométrie variable. Au fil de ses visites j'ai compris : écoute, décryptage, de temps à autre coup de barre à gauche, à droite, remise dans l'axe. Rien que du positif.

Ma crainte c'était les interprétations fumeuses , c'était le constat à la Desproges ; mais j'étais rassuré ou presque car je me souvenais des psychiatres à la mode de la Loubianka, ceux qui cachetonnent. Non, elle m'a balancé des tests, des triangles, des cercles, des figures entrelacées, des séries. Le tout très amusant à travers ma myopie. Le temps de s'évader du plafond gris.

Au tour de la psychanalyse dont l'utilité depuis son développement par Freud n'a jamais été démontrée, comme le remarquait Desproges. Pas besoin de Onfray, on se souvient de cet enfant qui dessine un papa immense  et une maman toute petite. la psychanalyste avait interrogé la maman sur ce déséquilibre et celle-ci avait indiqué que son mari mesurait un mètre quatre-vingt-seize alors qu'elle-même présentait une taille de un mètre quarante-sept. Voilà l'humour reprend souvent le mode caricatural mais il frappe en cible.

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