Notre ministre de l'éducation prône la pratique du sport à l'école. C'est la dernière qui vient de sortir. Il n'a pas pris cette décision à la légère puisque cette pratique a été expérimentée et qu'il a été constaté que la classe test obtenait uhe hausse de la moyenne collective par rapport aux classes soumises à un emploi du temps traditionnel. Le ministre propose donc d'étendre cette pratique.
Où le bât blesse c'est que cette mesure est proposée à effectif professoral et budget constants... enfin c'est que j'ai compris. D'ailleurs l'administration propose une attribution partielle de l'extension de ces activités aux associations scolaires.
Il fut un temps où on vantait le système scolaire allemand qui s'appuyait sur ce découpage : études le matin et sport l'après-midi. C'était le nec plus ultra... aujourd'hui, je l'ai entendu de la bouche de "spécialistes", on constaterait que les résultats ne seraient plus à la hauteur, le niveau global des élèves serait en baisse. Je m'interroge : le sport serait-il le seul coupable ? D'autres pratiques ne seraient-elles pas à mettre en accusation comme l'intrusion massive du multimedia dans la vie des personnes ? Malraux affirmait que la télévision serait le vecteur de la culture dans les années à venir, il parlait de l'an 2000 ... le problème ce n'est pas la "tévé", c'est le contenu. On voudrait abêtir les gens qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
A cette idée certains opposent une autre proposition : la pratique d'activités artistiques. Bravo ! Mais je pense que le coût est au-delà des possibilités ... ne serait-ce que par la dispersion des activités. Il est vrai que j'aurais rêvé de cela pendant mes études, mais la "classe" de dessin, alternant avec celle de musique ressemblait plus à un défouloir qu'à autre chose. Les enseignants qui possédaient, sans nul doute, leur art n'avaient aucun sens pédagogique ou simplement pas de moyens. Ils s'intéressaient au premier rang... les autres étaient abandonnés à leur sort !
Au final je pense surtout que le ministre fait cette proposition dans la vision du président de la république. Celui-ci s'est emparé à l'abordage de l'Euro 2016 et c'est certainement un signe. Moi, je me dis simplement, pragmatique, qui va payer... ? Certains affirment que c'est une excellente chose, qu'il avait été constaté lors du Mondial 1998 que cela avait entraîné un point de croissance. C'est bien. J'admire toujours cette souplesse de l'esprit qui fait de la prospective, j'ose espérer à jeun, avec un contexte et des données passés.
Mais soyons positif : le sport ce peut être aussi un bienfait, maîtriser les énergies, un éxutoire. Ce peut être aussi une bonne façon de courir après le pôle emploi .... voire, pour les meilleurs, fuir dans les paradis fiscaux. Enfin les meilleurs ? Quand on voit comment ils se font étriller à Roland Garros !
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