"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

dimanche 31 octobre 2010

Une promenade dans la cité médiévale de Pérouges





Cela faisait des années que je n'étais pas revenu à Pérouges en visite. Nous sommes en plein coeur de la Toscane bressane.









Vous comprenez désormais la comparaison avec la Toscane ...






L'"ostellerie" du Vieux Pérouges, les ombres d'Hilary Clinton et de Bernadette Chirac planent dans le décor.




Le soleil qui disparaît en fin d'après-midi révèle encore le relief des feuillages !


Ce tilleul a certainement vu Henri IV. Il a été planté en 1603.


Le tronc martyrisé d'un acacia


Il y a des chats méchants et d'autres qui sont gentils!


La galette de Pérouges dont je vous donnerai prochainement la recette.


Foire du Livre de Brive

J'y serai ...



jeudi 28 octobre 2010

Signes annonciateurs

Voilà il faut s'entraîner avec une certaine inspiration : le 2 décembre 2010 il faudra sans doute avoir les pieds dans la neige et le Zuran ne sera pas aussi verdoyant !

Les Invalides - août 2008



Le Stare Vinhorady - 2 décembre 2005 11 H 20



Le Zuran - 23 août 2010

mercredi 27 octobre 2010

Il faut déplacer le curseur à 15:20. Vince tu vas certainement éclater de rire, la promo n'est pas terrible !


Chers amis de la Sté La Haute-Auvergne,



Retrouvez le reportage consacré par France 3 à l'exposition de nos "Trésors", jusqu'au 10 novembre aux Archives départementales du Cantal, en ligne à l'adresse suivante (sélectionner l'édition du 19/20 du 25 octobre ; "notre" sujet passe 15 minutes 1/2 après le début, il est possible d'y accéder directement en déplaçant le curseur au bas de l'image jusqu'à "15:29"):

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_AUVERGNE_1920

Philatélie


Je n'aurai pas la prétention de dire que je suis philatéliste, je ne collectionne pas les timbres mais je les apprécie en tant que tels, minuscules oeuvres d'art. Quand j'ai à témoigner d'une pensée, d'une attention je colle un joli timbre sur la carte postale que j'envoie. Une manière de dire "je suis ton ami" ou "j'ai de l'estime pour toi... tu n'es pas n'importe qui". Autre chose qu'un simple étiquette informatique ! Vous trouverez quelques liens à la rubrique philatélie.



J'en profite pour dire aux postiers et aux postières : quand on vient à votre rencontre au guichet pour solliciter un joli timbre, un cachet, soyez aimables. Ayez le sourire. C'est difficile aujourd'hui d'avoir le sourire, mais ayez-le pour celui ou celle qui vient au guichet. Il n'achète pas n'importe quelle marchandise ! Vous ne serez pas plus payé (car tout se résume aujourd'hui à cette pensée quelque peu vénale...) mais vous aurez la certitude que le client ou la cliente vous aura fixé dans ses cellules visuelles.

Je me souviens toujours de cette jolie postière de Maurs (15) qui a pris soin de mes timbres ou de celle de la rue du Louvre... ou celle de Sankt-Pölten ... ou d'une autre à Brno. Que des femmes... eh bien oui je suis un homme !

En étant souriant ou souriante vous supporterez mieux ceux de vos clients qui sont aigris, mal renfrognés, mal b....s comme je le dis vulgairement. Et vous leur donnerez une leçon ...








Les timbres devraient servir de support pédagogique dans les écoles. On apprend tout d'un pays à travers ses timbres-poste.

Tour de France 2011



Voilà je préfère cette carte à l'animation qui provoque presqu'un malaise en la regardant. J'insiste sur le TDF car j'ai la maman d'une amie autrichienne qui le regarde chaque année à la tévé. Elle en connaît plus que moi sur l'événement !

Il faut le savoir : Innsbruck, capitale du Tyrol, a déposé une candidature comme ville de départ. On revient au même débat : pour quelle raison, le TDF passe par l'étranger.... eh bien c'est la rançon de la gloire. Même si, à titre personnel, ses dirigeants et certains coureurs prennent les gens pour des "C...S" !

Mes amis savent le peu d'intérêt que j'éprouve pour le foot (je vais perdre des lecteurs ...eh bien oui je n'ai jamais compris l'intérêt de courir à 22 pour un ballon), hier j'ai zappé et je suis passé sur la chaîne Eurosport. J'ai découvert que le poker était considéré comme un sport ! Je reconnais humblement mon ignorance ... A quand le poker discipline olympique ?




Je vous présente le profil de l'étape Issoire-Saint Flour ... s'il fait beau ce sera une étape sublime ! Avec de jolies vaches partout !

mardi 26 octobre 2010

La Cour suprême irakienne a condamné à mort, mardi 26 octobre, l'ancien vice-premier ministre de Saddam Hussein, Tarek Aziz, pour son rôle dans l'élimination des partis religieux, a rapporté la télévision d'Etat irakienne.


Ministre des affaires étrangères après l'invasion du Koweït en 1990 puis vice-premier ministre de Saddam Hussein, membre du Conseil de commandement de la révolution (CCR), la plus haute instance de la dictature baasiste, le chrétien Tarek Aziz était la figure la plus connue de l'ancien régime à l'étranger. Il s'était rendu aux troupes américaines à la fin d'avril 2003 et a été condamné en mars 2009 à quinze ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de quarante-deux commerçants en 1992. La Haute Cour pénale d'Irak l'avait par ailleurs condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes dans les années 1980. Aujourd'hui âgé de 74 ans, sa famille et ses avocats ont demandé à plusieurs reprises sa libération pour des motifs médicaux, notamment en raison de deux crises cardiaques.


Son fils, Ziad Aziz, a vivement réagi à l'annonce de la sentence, qui constitue selon lui un acte de "vengeance". "Comme le démontre WikiLeaks dans les documents publiés [ce week-end], [les autorités irakiennes procèdent à des] opérations de vengeance et d'élimination de toute personne ayant eu des liens avec le passé." Ziad Aziz a assuré que son père n'avait pas eu les moyens de se défendre."Quand [les juges] ont-ils eu le temps d'étudier le verdict ? Ils n'ont pas écouté les avocats de la défense de mon père ? De quelle justice parle-t-on ?" "Mon père n'a jamais rien eu à voir avec les partis religieux. Ce verdict est une honte", a-t-il dit.

Source : Le Monde version électronique en date du 26.10.2010

 
 
Que peut-on dire ? C'est à la fois trop et trop peu.... à un certain stade la peine de mort n'a plus d'exemplarité. Je vais me laisser aller à une remarque cynique : s'il a des problèmes cardiaques c'est un bon moyen de les résoudre. S'est-il lui même interrogé sur les problèmes de santé de ses victimes ?

Quelques résonances

J'ai oublié de vous dire qu'outrele faible que j'ai pour les livres, l'histoire, les essais, les langues française et allemande... j'en ai un pour la musique classique. Je ne suis pas musicien ... non plutôt quelques partis pris, en voici un parmi tant d'autres. Le dernier album d'Hélène Grimaud vient calmer mes sautes d'humeur !




Les prémices de l'hiver



Et voilà la neige fait son apparition dans le massif du Wilder Kaiser. Dire que j'y serai dans moins d'un mois ... il faut que je prépare les raquettes et les Koflach ! Ainsi que les Michelin Alpin pour le zèbre.

vendredi 22 octobre 2010

Les parents écrivent aux enseignants



J'ai lu ce petit livre qui en dit long sur les relations entre les enseignants et les parents. Il convient de remarquer qu'il s'agit d'un condensé et il ne faut pas en conclure que tous les parents s'adressent ainsi au corps enseignant.

Un petit exemple :

"C'est facile à dire que ma fille était en retard, mais vous n'avez jamais pensé que c'était vous qui êtes en avance ? Parce que j'ai l'heure de la télé ! Vous avez qu'à vous mettre a mon heure et ma fille sera a l'heure, c'est pas plus compliquer."

Je précise que l'ortographe d'origine est respectée ... et en l'espèce ce n'est pas trop catastrophique, il y a pire !

Mots d'excuse - Patrice Romain - Editeur François Bourin

mercredi 20 octobre 2010

C'est toujours ainsi. Non ?

Le dessin de Xavier Gorce.
Droits : Xavier Gorce Le Monde



vendredi 15 octobre 2010

Le Monde et Hitler

Le Monde, je parle du journal … (car un Français ne peut pas toujours s’intéresser au monde, à son environnement, il est beaucoup trop certain de lui-même et de ses choix, en gros un Français est très conformiste l’actualité nous le rappelle chaque jour) a produit un article intéressant sur les rapports entre l’Allemagne et Hitler. Le problème c’est que nous retrouvons toujours le même raisonnement. Moralisateur. Comme si nous n’avions pas apporté avec conviction, je parle des puissances occidentales, notre pierre à l’édifice. Je parlais dernièrement avec des amis de mes aventures dans les rayons de librairies autrichiennes où on trouve Mein Kampf côtoyant le Petit Prince traduit en allemand (à ce propos j’ai découvert que l’éditeur Tyrolia à Innsbruck avait suivi mes conseils, il édite des fascicules d’étude du Petit Prince pour les scolaires. Je plaisante à moitié car j’avais adressé il y a deux ans ou trois ans un article traitant du Petit Prince traduit en Tyrolien, article cité partiellement en quatrième de couverture. Je remarquais à cette occasion que le discours poétique de Saint-Exupéry était parfaitement intraduisible : une évidence. Essayez de faire de l’humour Desprogien avec un Autrichien. Le plus drôle est de proposer la lecture d’un DVD de Desproges à des Tchèques : le spectacle est plus dans les fauteuils qu’à l’écran. On comprend la raison pour laquelle les Allemands avaient proposé comme gentil organisateur un homme nommé Heydrich, on l’appelait « protecteur », l’ironie du vocabulaire. Je précise que je dis pas de mal des Tchèques tout au contraire.). Je reviens à Innsbruck, Tyrolia est une immense librairie implantée dans la Maria-Theresienstr. que je hante lors de mes passages. Au plaisir de voir le Petit Prince décliné sous toutes les formes qu’offrent l’édition – il y a même des jeux d’éveil pour les bébés - a succédé un état de choc devant le spectacle du voisinage Mein Kampf-Le Petit Prince. Rien à voir. Je cherche toujours la raison de ce voisinage. La seule que j’ai trouvée c’est d’utiliser la philosophie de notre Toinou national comme vaccin (voir ci-dessous) : une manière de dire au lecteur en parlant du Petit Prince « Lisez ce petit livre bleu et vous comprendrez que le livre noir déposé à côté porte une philosophie du néant alors que l’autre propose un chemin caillouteux (car Saint-Ex n’a pas un discours bien linéaire) vers l’amour et l’espérance ». C’est l’unique sens que je donne à ce voisinage pour le moins original. J’ai questionné la vendeuse qui est restée dubitative (j’ai employé le terme vendeuse car elle rangeait la veille, peut-être, des paquets de nouilles dans le Billa voisin. Sans être méchant elle avait les yeux globuleux et hagards des groupies télévisuelles, le QI cuit à point, exceptionnellement elle n’était pas blonde).



Tout le monde s’étonne là aussi que Mein Kampf survive au cataclysme … comme survivent avec force deux partis d’extrême-droite (le BZÖ et le FPÖ) Il ne faut pas s’étonner : comme en France la social-démocratie et la démocratie chrétienne sont incapables de proposer un modèle démocratique ferme face aux menaces, les gens se réfugient derrière des rideaux noirs ou bruns selon l’humeur du jour. Je m’interdis de porter un jugement de valeur sur ces choix car j’ai assez à faire dans mon propre pays dont l’échiquier politique est encerclé par les excités de la dictature. Les démocrates ont du travail mais c’est surtout le courage qui leur manque. Pardon c’est le courage qui nous manque car il paraît que nous les élisons. Ils nous ressemblent pas mal. Je suis très sensible à l’effet miroir et j’avoue être mal à l’aise devant le spectacle.



Formule du vaccin : prendre une édition originale du Petit Prince. La dépoussiérer soigneusement. La plonger dans de l’acide acétique (et non pas ascétique). Reprendre le précipité obtenu qui sera chauffé au four à 1000 degrés pendant dix minutes. Ce précipité est dissous dans une solution de morphine (5 ml) étendue de sérum physiologique ( 5 ml). La solution obtenue est injectable en IV après stockage dans une ampoule soudée. Vous remarquerez que j’ai une certaine pratique du vocabulaire de la pharmacopée. Pour les Autrichiens : on leur fait avaler une Radler au préalable, l’extrait naturel de citron combat assez bien les retours gastriques.

Tunnel du Gothard

Le "tunnel du siècle"

 Aujourd'hui sera achevée la percée du tunnel du Gothard, au cœur des Alpes suisses. En travaux depuis 15 ans, la galerie de 57 km à 2 000 m sous la crète des Alpes donnera une nouvelle impulsion au trafic ferroviaire européen.


jeudi 14 octobre 2010

Philosophie vache

Je suis convaincu que mes quelques lecteurs doivent s'interroger sur l'intérêt qu'il y a à photographier des vaches, fussent-elles les plus belles du monde. N'hésitons pas à aller dans la démesure, dans le chauvinisme le plus intransigeant !

Je n'ai pas de clé à délivrer si ce n'est celle-ci : face à une société qui part un peu dans tous les sens il faut se fixer  des points de repère. J'ai quelques lectures mais je ne vais pas vous barber avec les pensées d'un disciple de Raymond Aron qui constate que la société contemporaine est en déficit de repères démocratiques. La modernité que l'on voudrait source de pensée autonome et libre se conjugue plus avec un système de pensée contrôlée, "politiquement correct", univoque pour utiliser un vocabulaire pseudo-savant ! 

Le malaise qu'on ne parvient pas à identifier se situe certainement là ... Un mal-être ambiant qui couche avec les incertitudes du lendemain et ne s'accompagnant pas d'une analyse lucide.

Les spécialistes en science politique relèvent le sentiment d'inégalité comme fondement de ce mal-être. Sans nul doute mais une fois qu'on a dit cela on n'explique qu'un seul visage du trouble social. Il faut aussi constater que la société contemporaine est très conventionnelle, conservatrice, enfermée dans un schéma de pensée très formaté. Et on ne peut examiner cet aspect que si l'on constate le caractère "politiquement correct" de la société : on ne peut penser que d'une seule manière. Il suffit d'écouter les leaders syndicaux qui font appel aux postures corporatistes, conservatrices par nature, pour justifier leur démarche de contestation. D'ailleurs le leader de la CFDT le reconnaît explicitement dans les interventions qu'il produit auprès de la presse.

Les commentateurs qui échappent pour certains d'entre eux au conformisme habituel, qu'ils soient d'une sensibilité de droite ou de gauche, constatent, en plus d'un sentiment d'inégalité, l'absence de concertation sur le long terme, incriminant à la fois les gouvernements de droite et de gauche. Cette absence de concertation n'est pas voulue comme telle. Elle fait partie du paysage : son origine est à rechercher dans ce "politiquement correct", cette pensée unique qui interdit d'envisager par anticipation, dans notre société française, les solutions aux grands problèmes.

Comme le disait Brecht (qui ne passe pas pour "réactionnaire" !) il arrive à un moment donné de devoir changer le peuple !

Ce commentaire peut parfaitement s'appuyer sur le regard "bovin" des vaches Salers ... c'est de l'humour décalé bien entendu.


mercredi 13 octobre 2010

Mannequinat Salers 2


Le bar est ouvert !


On dirait presque deux jumelles ... en tout cas le regard est plus lourd de sens que certains animateurs de TV réalité





Quelle souplesse ! Si j'essayais de l'imiter je me tordrais bien la colonne vertébrale.

mardi 12 octobre 2010

Comment se débarasser des fumiers ?

C'est une photo prise le 6 octobre dernier alors que j'allais décharger ma remorque à la déchetterie de Saint-Mamet. Vous avez vu la pureté du ciel ? Le volcan se découpait parfaitement sur l'horizon. Malheureusement comme dans toutes les perspectives il y a une ligne électrique !




Là j'essaie de me débarasser de quelques fumiers ...

Réforme des retraites

Le dessin de Xavier Gorce.

Source : Xavier Gorce pour Le Monde

lundi 11 octobre 2010

Mannequinat Salers 1

Je vous présente la future promotion Elite !











Je le "veau" bien, semble-t-elle dire !


(Photos réalisées le 10 octobre 2010... je le précise car le 11 le poil aurait été plus humide et plus plaqué !)

Goûtez-voir France 3

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=g69v_goutezvoir&video_number=1

Goûtez-voir d'Odile Mattéi (Dimanche 3 octobre 2010 France 3 Rhônes-Alpes-Auvergne)

J'ai trouvé cette séquence très bien faite... même si c'est le Nord-Cantal ! J'entends le "grrrrrrrr" de mon ami Claude ! A quand une petite visite dans le Sud, je ne sais pas : tiens une idée du côté de Boisset !

Bon les vaches Salers étaient des vraies vaches, pas des actrices !

Vaches alsaciennes

jeudi 7 octobre 2010

Chasse

J'ai observé depuis que la chasse est ouverte que les chasseurs disposent des panneaux de couleur rouge, à liséré et écriture de couleur blanche. Ces panneaux ont une dimension de 80 cm x 70 cm. Il est écrit : "attention chasse en cours". Je m'interroge sur l'utilité de tels panneaux. Car qui doit faire attention. Le chasseur ou l'usager de la route ? En toute logique c'est au chasseur de prendre garde car c'est lui qui détient la capacité de faire feu et, éventuellement, de nuire. Du simple bon sens. Eb bien non ! C'est moi la passant involontaire qui dois faire attention et prendre toute disposition pour passer entre les tirs.



Ne doutant pas qu'un chasseur puisse être stupide j'ai conduit ma petite enquête à une heure raisonnable. En effet et de toute évidence ce panneau ne s'adresse pas au chasseur. Celui-ci sait ce qu'il fait et connaît sa raison d'être : il chasse d'où l'inutilité d'être prévenu d'une action de chasse. De même ce n'est pas au passant à faire attention : lui ne fait que passer et on ne lui a rien demandé. Evidemment ce panneau s'adresse au gibier. J'ai notamment pris en photo ce panneau. Un chasseur, ne sachant pas chasser, le gardait. Je lui ai demandé l'autorisation d'effectuer cette prise de vue. Il n'était pas d'accord ... mais je l'ai convaincu que je ne divulguerai pas ce secret "militaire". Mis en confiance nous avons poursuivi notre conversation. Je l'ai interrogé sur le bilan de la chasse, il m'a appris qu'aucun gibier n'avait été pris. Je lui ai fait remarquer que ce résultat négatif n'était pas surprenant. Tout sanglier moyen à la vue quelque peu affûtée saisit le sens d'une telle mise en garde. Moi-même je suis un protecteur du gibier. Je dispose dans les bois de mon immense propriété de plusieurs dizaines d'hectares des refuges avec des réserves de paille et de grains destinées aux bestioles. Les limites sont bornées avec des panneaux marqués "réserve". Ainsi le gibier est-il informé de la présence d'un havre de paix !

mercredi 6 octobre 2010

Histoire

Aux informations de 20 heures, le journaliste  Pujadas rend compte d'une affaire de corruption de mineure. L'auteur (après jugement on peut le dire) un professeur d'histoire, la victime une adolescente de 15 ans. Celle-ci avait sollicité ce professeur âgé de 39 ans de devenir son "ami". Peu à peu les relations amicales sont devenues un peu plus qu'amicales... sentimentales. Certainement pas plus puisque c'est la prévention de corruption de mineure qui est retenue par le Parquet.

Pujadas dans son introduction fait référence, en mode soft, à l'affaire Gabrielle Russier. Du "n'importe quoi". J'accepterais ces propos frappés de tolérance solidaire s'il les tenait à l'égard des ecclésiastiques cloués au pilori par les médias (et sans nul doute à juste titre !). Là il s'agit d'un enseignant... on lui accorde donc d'emblée des accords indulgents. D'ailleurs son avocat, à la suite de la condamnation de son client, assène ces propos rassurants : "mon client a pris conscience de sa faute, il doit à présent se reconstruire". En d'autres termes un professeur d'histoire ne perçoit une limite à son comportement que sous le coup de poursuites pénales (ce qui laisse songeur !) et ce n'est pas la victime qui doit se reconstruire.. mais l'auteur... pauvre homme. Et personne ne dit rien ! ...

Je comprends mieux qu'aujourd'hui on banalise l'enseignement de l'histoire... à quoi bon ?

La puce à l'oreille

Il devrait y avoir des livres déclarés d'utilité publique ... comme celui-ci, La puce à l'oreille, de Claude Duneton qui se veut une anthologie des expressions populaires françaises.

On lit cet ouvrage avec un plaisir sans cesse renouvelé au fil des entrées ou des pages. Le lire c'est aussi être un peu moins stupide au fil des lignes. A tous ceux ou toutes celles qui pensent que "sporadique" signifie être "accro" au sport je le conseille vivement !



Un exemple d'expression populaire : bayer aux corneilles. On n'écrit pas "bailler" mais bien "bayer". Ce qui signifie pour un homme oisif de regarder les choses niaisement selon la définition proposée par Furetière,  "bailler" aurait un tout autre sens !

mardi 5 octobre 2010

Mon imprimante ...




Après je m'étonne qu'elle ne fonctionne plus très bien !

Un petit air de Saint-Exupéry

Au début du mois de juillet j'avais assisté à une démonstration de Renaud Ecalle, décédé Dimanche avec son épouse et ses deux enfants, au cours du crash de son avion Jodel dans les environs de Montpellier.

Il était capitaine de l'armée de l'air et titulaire d'un palmarès impressionnant, champion d'Europe de voltige et champion du monde de voltige... Ces deux titres ne disent rien tant ils impressionnent le néophyte. Au mois de juillet j'avais été le témoin d'une maîtrise parfaite de la pesanteur, le regarder conduisait à l'émerveillement tant ses figures étaient précises et dosées.
Cette disparition montre une fois de plus qu'on n'est pas maître de sa destinée même au plus haut niveau de son art.

Je pense avoir une photo parmi toutes celles que j'ai prises ce jour-là.


Crédit : La Provence

lundi 4 octobre 2010

Départemental Aubrac à Cézens le 3 octobre 2010

Mon cousin, Jean-Marie Vidalenc du Pouget de Pierrefort, a vu une de ses vaches sacrée miss Cezens  2010 ! Zut ! Je n'y étais pas .... Et alors !

Claude Monet

A signaler sur Arte ...






Et la lecture d'un livre :




Georges Clemenceau a été non seulement l'ami de Claude Monet mais également son biographe.

dimanche 3 octobre 2010

Tête brûlée ou tête dure ?



Je me suis toujours interrogé sur la présence de ce rocher qui est venu se poser un jour entre Roumégoux et Saint-Saury ... comme on le remarque il est fendu par le milieu c'est dire la force des éléments. Il est appelé le Roc Rôti. Imaginons  que le volcan cantalien se réveille un jour !

Dettes de l'Allemagne

L'Allemagne a remboursé ses dernières dettes datant de la 1ère Guerre mondiale



Les Allemands célèbrent dimanche le 20e anniversaire de la réunification. Mais le lendemain ils pourront fêter un autre événement : la République fédérale aura officiellement soldé ses obligations financières issues indirectement du Traité de Versailles. Les détenteurs des dernières obligations en lien avec les réparations exigées par les alliés toucheront 100 millions d'euros de capital et 1,5 million d'euros d'intérêts. Retour sur une dette à rebondissements qui a marqué l'histoire du siècle dernier.


Tout commence donc le 28 juin 1919. En signant ce jour-là, non sans protestation, le traité de paix, la jeune République de Weimar reconnaît la responsabilité principale de l'Allemagne dans le déclenchement de la première guerre mondiale et en accepte les conséquences : le paiement de réparations pour dommages de guerre. Quoique divisés sur le sujet, les alliés ont finalement accepté ce principe de la réparation financière à la responsabilité morale. C'est une victoire pour la France de Clemenceau. Le ministre des Finances de l'époque, Louis Lucien Klotz, se félicite : " les contribuables n'ont pas à s'inquiéter, l'Allemagne paiera ". Sûr de son fait, le gouvernement français a avancé plusieurs arguments : le territoire français ravagé par la guerre, ses huit départements occupés pendant quatre ans. Il a rappelé qu'en 1815 comme en 1871, la France avait dû elle-même accepter le paiement de lourdes indemnités de guerre et qu'elle les avait payées par anticipation. Pourquoi l'Allemagne de 1919, dont le territoire n'a pas été touché par les combats, ne pourrait-elle relever un défi si brillamment surmonté par la France de 1871, frappée par l'occupation et la guerre civile ? Clemenceau qui était déjà homme politique à l'époque, n'a pas oublié les 5 milliards de francs-or réclamés alors par Bismarck. Il n'a pas non plus oublié qu'alors, on jugeait la facture insurmontable pour la France. Il ne s'en laisse donc pas conter par les mises en garde des Anglo-américains inquiets de trop pénaliser l'économie allemande. John Maynard Keynes qui publie Les Conséquences Economiques de la Paix à l'automne 1919 et critique les concessions faites aux Français résumera ces inquiétudes. Selon lui, les réparations sont une chimère qui empêcheront la reconstruction économiques de l'Allemagne et, donc, rendra impossible le paiement de toute indemnité. La commission des réparations qui, en avril 1921, évalue le montant à payer à 132 milliards de marks-or n'est cependant pas totalement sourde à ces arguments. Si la facture est très lourde, elle est aménageable. L'Allemagne devra d'abord payer 50 milliards de marks sous forme d'annuités de 2 milliards, puis la commission évaluera l'état de l'économie allemande avant de mettre en place la suite du paiement

Avant 1929, la France aligne les excédents budgétaires grâce à l'Allemagne




Pourtant, à peine fixées, ces conditions sont déjà impraticables : l'Allemagne est ruinée et dépourvue de réserves d'or et de devises. Tout paiement des réparations induit le recours à la planche à billets pour les dépenses courantes. Il alimente les attaques contre le mark et l'hyperinflation. En 1922, un moratoire partiel est instauré, mais Berlin refuse de payer pour 1923. Le président du conseil français, Raymond Poincaré, décide alors de « se servir en nature » et occupe la Ruhr. Mais la manœuvre ne contribue qu'à affaiblir encore l'Allemagne. Sous la pression anglo-américaine et sous la menace d'une attaque contre le franc, Poincaré doit accepter de négocier un réaménagement des réparations. Un plan est alors proposé par Charles Dawes, un banquier américain. Ce dernier a l'idée d'aménager les annuités en les abaissant et d'assurer par des emprunts internationaux la capacité future de paiement de l'Allemagne. Il entend donc faire du paiement des réparations une question financière et non plus purement politique. Pour cela, il propose le lancement de dix emprunts à 7 % d'une maturité de 25 ans et d'un montant global de 800 millions de marks. Les réserves de la Reichsbank sont reconstituées : le nouveau mark est stabilisé. L'économie allemande peut repartir, dopée par la reprise de la deuxième partie des années 1920, et notamment par les exportations vers les Etats-Unis. L'Allemagne finalement paie. Et la France en profite. « Les réparations ont alimenté la prospérité budgétaire de la France à la fin des années 1920 », souligne Olivier Feiertag, professeur d'histoire économique à l'université de Rouen. En effet : de 1926 à 1929, Paris aligne des excédents budgétaires, celui de 1929 atteignant 5 milliards de francs, un record.



Mais cette prospérité dure peu. Conformément au plan Dawes, les paiements s'alourdissent et vident les caisses de l'Allemagne. « Coté allemand, les réparations ont eu un impact énorme : à la fin des années 20, l'Allemagne est devenue le premier débiteur net du monde », relève Olivier Feiertag. L'excédent commercial encore fragile ne peut alors compenser durablement une telle charge. En 1930, les réserves de la Reichsbank ne dépassent plus 3 milliards de marks. Il faut donc renégocier. Cette fois, c'est le président de General Electric, Owen Young, qui fait de nouvelles propositions, dans le même esprit que Charles Dawes : dépolitiser les réparations. Le montant à payer est alors réduit d'un tiers et étalé sur 59 ans. Une nouvelle institution est créée pour gérer les paiements : la banque des règlements internationaux.



Parallèlement, comme en 1924, on lance une série d'emprunts en huit devises pour apporter un peu d'air frais au gouvernement allemand. Les « emprunts Young » se montent à 1,2 milliard de marks. Leur intérêt de 5,5 % et leur maturité de 35 ans n'attirent guère les investisseurs quelques semaines après le krach d'octobre 1929, à Wall Street. Il faut ajouter une garantie : le remboursement en or. Finalement, les Français se montrent les moins frileux. Il est vrai que l'onde de choc de la crise est encore loin de l'Hexagone. La part des Français dans les souscriptions s'élèvent ainsi à 28 %, soit presque autant que les Américains.




En 1932, les alliés renoncent à toute indemnité de guerre




La vie du plan Young sera pourtant éphémère. En 1931, la crise financière et économique frappe l'Allemagne de plein fouet. La dépendance du pays vis-à-vis des exportations américaines et ses faibles réserves en devises la rendent très vulnérable. Rapidement, on se rend compte que tout paiement des réparations serait suicidaire. La communauté internationale décide alors de renoncer aux réparations. Keynes avait finalement eu raison. Après le moratoire d'un an décidé en juin 1931 par le président américain Hoover, les alliés décident de renoncer à Lausanne en juillet 1932 à toute indemnité de guerre. Voilà donc l'Allemagne libérée des réparations. Elle aura finalement payée 23 milliards de marks, soit 17 % du montant prévu en 1921. Mais le sujet aura empoisonné ses relations avec le monde et sa politique économique.

Berlin doit encore rembourser ses emprunts




Quitte des réparations, l'Allemagne n'en doit pas moins honorer les dettes qu'elle a contractées sur les marchés lors des emprunts Young et Dawes. Mais en ce début des années 1930, elle en est bien incapable. Les réserves de devises et d'or fondent comme neige au soleil. En juillet 1931, le chancelier Brüning instaure le contrôle des changes, ce qui limite les sorties de devises et les versements aux débiteurs internationaux du Reich. L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir en janvier 1933 ajoute la mauvaise volonté aux difficultés financières. En mai 1934, les réserves de la Reichsbank ne dépassent pas 220 millions de marks. Le paiement des dettes internationales est suspendu. Le Reich propose alors de reprendre partiellement les paiements, mais en échange de bénéfices commerciaux pour les produits allemands. Les nations concernées acceptent, mais la guerre met fin aux versements. Seuls les créanciers « neutres » suédois ou suisse seront payés jusqu'en 1945.

La victoire des alliés en mai 1945 transforme l'Allemagne en territoire occupé. Le pays n'existe plus, il ne peut donc honorer sa dette. La création de la RFA en 1949 et de la RDA la même année relance la question de l'héritage de la dette du Reich. Le chancelier ouest-allemand Konrad Adenauer, conseillé par le banquier Hermann Abs, décide alors de reprendre la responsabilité de la dette d'avant-guerre. Il le déclare en 1951 aux alliés et des négociations s'engagent alors à Londres pour définir le mode de remboursement de cette dette. Que veut Adenauer ? Montrer la continuité entre l'Allemagne et la RFA, mais aussi et surtout donner à la RFA une valeur exemplaire sur la scène financière internationale. Prouver que l'Allemagne paie ses dettes pour pouvoir à nouveau emprunter et alimenter ainsi le miracle économique naissant. Evidemment, ce mouvement doit se faire à moindre coût pour ne pas gêner l'essor du pays.


Adenauer réussit son pari




Le 27 février 1953, un accord est signé à Londres, qui donne satisfaction à Adenauer. La dette allemande d'avant-guerre sera honorée, mais de nouvelles obligations seront émises. Les emprunts Dawes seront remboursés en 1969, les emprunts Young en 1980. Les taux versés sont réduits de 7 à 5 % pour les emprunts Dawes, de 5,5 à 4,5 % pour les titres Young. Mais l'Allemagne a posé ses conditions : la clause « or » est supprimée et le paiement se fera en dollars au taux du 1er août 1952. C'est 40 % de moins que le taux de change de 1924. Un tour de passe-passe auquel s'ajoute une procédure de « validation ». Les Allemands prétendent en effet que, lors du siège de Berlin, les Russes ont dérobé les titres rachetés par les nazis sur les marchés internationaux. Afin d'éviter de subventionner l'ennemi rouge, on demande aux porteurs de prouver que les titres n'étaient pas sur le territoire allemand en 1945. Une démarche parfois difficile, puisque il s'agit de titres au porteur. Mais selon Hans-Georg Glasemann, expert auprès de la chambre de commerce de Francfort et spécialiste de la question, les refus de validation sont restés rares. Pour les emprunts européens, les validations ont été globales, mais pour, les Américains, elles doivent être individuelles. 1 % des titres américains présentés n'auraient alors pas été validés.



Au total, selon Thimoty Guinanne, de l'université de Yale, les accords de Londres ont pourtant permis de réduire de moitié le poids total de la dette d'avant-guerre. Adenauer a réussi son pari : gagner la confiance des marchés et réduire la dette d'avant-guerre. L'Allemagne se conformera scrupuleusement aux accords de Londres. Son immense excédent budgétaire transformera les sommes à payer (350 millions de marks en 1958, correspondant aux dettes d'avant guerre) en bagatelles. D'autant que les surplus commerciaux allemands ne cessent de gonfler, passant de 5 à 18,4 milliards de marks entre 1958 et 1968. Cette année là, les remboursements liés aux accords de Londres représentent moins de 2% de l'excédent commercial... En 1983, les derniers emprunts d'après-guerre sont remboursés. L'affaire des réparations semble close. Elle ne l'est pas encore.


La RFA avait refusé à Londres de payer les intérêts des emprunts d'avant-guerre entre 1945 et 1952. Elle se voulait bien l'héritière du Reich, mais ne voulait pas seule assumer le paiement de sommes qu'elle estimait dues par elle et par la zone d'occupation soviétique devenue RDA. Pour sauver la face, on ajouta donc aux accords de 1953 une clause qui avait alors l'apparence d'une plaisanterie. Le paiement des intérêts concernés était soumis à la « réunification de l'Allemagne ». Des certificats donnant droit à cet invraisemblable paiement était distribué aux porteurs.


Avec la réunification, les paiements reprennent




Le 3 octobre 1990, l'Allemagne retrouvant son unité, le gouvernement de Bonn considère pourtant que la condition est remplie. C'était aussi une façon, devant certaines inquiétudes européennes, de prouver que par « réunification », l'Allemagne n'entendait pas le retour aux frontières de 1937. Des titres nouveaux sont donc émis pour les porteurs de certificats. Portant intérêt à 3 %, ils regroupent le montant des huit années d'intérêts non versés, le taux ayant été revus à la baisse. C'est cet emprunt, dernier rejeton des obligations Dawes et Young des années 1920, qui sera finalement remboursé ce lundi 3 octobre 2010.


Le rideau est-il baissé ? L'Allemagne veut y croire. En 1997, elle a cessé d'accepter a conversion des certificats et avait auparavant mené une intense campagne publicitaire aux Etats-Unis pour retrouver les porteurs de bons Young et Dawes. Mais il y aura bien un épilogue à cette longue histoire car plusieurs questions restent en suspens. Hans-Georg Glasemann exhibe ainsi un emprunt Young en francs français que la république fédérale refuse d'honorer. Ce titre n'a pas été invalidé, mais Berlin estime qu'il n'a pas fait l'objet d'une procédure de validation individuelle. « Pour les titres français, aucune procédure individuelle n'a jamais été prévue après les accords de Londres », remarque l'expert qui estime que l'attitude de l'Etat fédéral est, dans ce cas, « illégale ». Aux Etats-Unis, l'affaire revient régulièrement sur le devant de la scène depuis quinze ans.

Quand les Américains rechignent



Plusieurs porteurs américains ont en effet refusé les accords de Londres, comme ils en avaient le droit. A partir de 1994, il leur était permis de réclamer leur paiement. Mais ils n'acceptent pas la procédure de validation mise en place par la RFA et le refus de cette dernière de payer en valeur en or actualisée. En 2004, un certain Jeffrey Weston, de Las Vegas, publiait un ouvrage, « la bombe à retardement financière de l'Allemagne » où il affirmait, documents à l'appui, que les Russes n'avaient pu voler les titres rachetés par l'Allemagne. Selon l'Américain, la procédure de validation mise en place après les accords de Londres ne visait qu'à supprimer de la dette. Il réclamait donc le paiement de la valeur en or des emprunts. Selon ses calculs, la dette encore pendante de l'Allemagne dépasserait les 600 milliards de dollars! Prêt à en découdre, Jeffrey Weston tente alors de lever de lever des fonds pour acheter des emprunts et partager les gains d'un procès qu'il se dit sûr de gagner. Il parviendra ainsi à glaner 7,7 millions de dollars.


Mais en 2006, la SEC met fin à ses activités : Jeffrey Wilson avait utilisé pas moins de 600.000 dollars pour s'acheter quelques « cadeaux personnels ». Reste qu'au-delà de l'anecdote, la théorie défendue par Jeffrey Weston reste d'actualité aux Etats-Unis. En août dernier, un tribunal de Floride a reconnu la recevabilité d'une plainte de la compagnie World Holdings qui réclame 400 millions d'euros à l'Allemagne. Son avocat, Mike Elsner, du cabinet Motley Rice, estime que « les porteurs américains n'ont pas à se soumettre à une procédure de validation de leurs débiteurs ». Il s'appuie sur une déclaration du gouvernement américain de 1993 qui défend cette interprétation et prévient que ce jugement, qui pourrait intervenir dès l'an prochain, sera celui de la « capacité de l'Allemagne à honorer ses dettes ». Décidément, l'ombre des réparations n'a pas encore complètement disparu au-dessus de la tête du gouvernement allemand. D'autant que, comme le remarque Hans-Georg Glasemann, « il n'existe pas de date de prescription pour ces emprunts ». Présentés, ils doivent être remboursés. Le dernier combat de la première guerre mondiale sera jouera donc devant les tribunaux américains.

Source : La Tribune du 1er octobre 2010


 
Mon commentaire : article à lire avec attention !

samedi 2 octobre 2010

Rentrée des classes

J'ai profité de cette jolie journée pour photographier une classe de Salers. Superbe journée, 23° et du bleu et du soleil ! Et les rousses au rendez-vous !




La triplette en plein boulot ...



Bon là c'est celle qui est près du radiateur... je dors !



La même que la première mais en retournant l'appareil, on voit que l'ingestion de lait n'encourage pas pour travailler !