"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

vendredi 31 décembre 2010

mercredi 29 décembre 2010

Jacqueline de Romilly, une "vieille optimiste" de la langue française

Jacqueline de Romilly est décédée le Samedi 18 décembre 2010. J'ai lu quelques livres d'elle et je dois dire que c'est un de ces écrivains qui m'a appris les contours de ce que peut être la démocratie.


Elle était une femme de principes. Les visiteurs de l'après-midi étaient poliment priés de s'y plier et de ne pas venir la voir sans une bouteille de whisky. Jacqueline de Romilly feignait de s'en étonner, remerciait abondamment et partait chercher à la cuisine, appuyée sur sa canne d'aveugle, le plateau et les verres qui attendaient. Tous les jours, sur le coup de 18 heures, un peu voûtée sur son fauteuil et son " petit whisky " à la main, la vieille dame aimait alors tourner la tête vers la fenêtre et laisser ses yeux, d'un bleu très clair, capter la lumière au-dessus des toits de Paris. Puis elle se concentrait sur ses interlocuteurs, les coudes sur les genoux, le regard attentif, intact de sa curiosité et du désir d'apprendre. Elle se lançait avec entrain dans une langue française délicieuse et parfaite, telle qu'on ne la connaît plus.

Il y eut un grand moment, passé à peu près inaperçu, dans la vie de Jacqueline de Romilly. Un moment d'éblouissement pour ceux qui eurent le plaisir de l'écouter ce jour-là. C'était le 23 janvier 1997, sous la coupole dorée de l'Académie française. Dans son habit vert, debout derrière son pupitre, déjà presque aveugle mais les lunettes chaussées pour la forme, elle avait déclamé pendant une heure le discours qu'elle avait préparé et appris par coeur, faute de pouvoir le lire.

La grande helléniste du Collège de France, deuxième femme élue à l'Académie française, recevait celui qui venait d'être élu au sein de l'illustre compagnie : Hector Bianciotti. Un écrivain d'origine piémontaise, élevé dans un milieu pauvre de la pampa argentine, né dans la langue italienne et élevé dans l'espagnole, qui avait appris le français à l'âge de 15 ans en traduisant Paul Valéry à l'aide d'un dictionnaire. Ecrivain italianophone et traduit de l'espagnol en français, il était devenu un écrivain français traduit en espagnol. En lui qui avait gardé son accent chantant aux " r " roulés et qui se retrouvait accueilli dans cette enceinte si purement française, Mme de Romilly vit le symbole de ce qui fut sa raison d'être à elle : la patrie particulière qu'est, pour un écrivain, la langue.

" J'espère, Monsieur, ne vous causer ni surprise ni chagrin en disant que certains peuvent trouver déroutant qu'un si précieux champion de notre langue la parle avec un accent qui n'est pas vraiment celui de la pure tradition. Même cette coupole a pu s'en étonner. Et pourtant nous pouvons nous en réjouir. Non pas à cause du charme qu'il peut donner à l'homme venu d'ailleurs, mais parce qu'aussitôt il veut dire : on peut être un grand écrivain français et aimer notre langue même quand on vient, en effet, d'ailleurs, et même de très loin. On peut avoir vécu dans la pampa et être un auteur de chez nous. Votre accent, Monsieur, est comme l'estampille du rayonnement de notre langue. Vous le garderez, et c'est tant mieux. "

Elle ignorait sa cécité, écrivait ses lettres à la main, se faisait lire le journal et les livres à voix haute, en récitait certains de mémoire. Elle se promenait dans La Guerre du Péloponnèse de Thucydide, son auteur fétiche, comme dans un jardin familier. En cas de doute sur tel passage, elle sortait un tome de sa bibliothèque et vous indiquait à quelle page le retrouver.

A l'heure du whisky, un an avant de mourir, elle avait reçu chez elle un jeune professeur de grec ancien, Augustin d'Humières, auteur d'Homère et Shakespeare en banlieue (Grasset), un livre sur son expérience en banlieue et bataillant, comme elle, pour la survie de l'enseignement des lettres classiques. " Toute ma vie, lui avait-elle dit, j'ai attendu quelqu'un comme vous. " Transmettre par le grec et le latin l'attention aux mots, les étymologies et la syntaxe, la naissance de l'argumentation logique, la maîtrise du raisonnement, l'organisation du discours et de la pensée, Jacqueline de Romilly en a fait son combat jusqu'au bout. Elle en avait été empêchée pendant la guerre, interdite d'enseignement du fait de son origine juive. Elle y croyait. Elle était, comme elle disait en s'en amusant, " une vieille optimiste d'un âge dépassé ".

Marion Van Renterghem



© Le Monde



Disparue à 97 ans, la grande helléniste s’était vouée à la défense des enseignements littéraires, inséparables pour elle de l’étude des langues dites mortes mais qu’elle proclamait vivantes : le latin et le grec. 

« Avoir été juive sous l’Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d’un bout à l’autre, celle que je souhaitais. » Ces quelques mots discrètement désabusés, pour tempérer l’admiration de rigueur quand on parlait d’elle, serviront d’épilogue à une très longue vie « passée, disait-elle encore, sans que je fasse attention ». Bien sûr, sa “vie de professeur” aura été magnifique, elle aura entassé comme en se jouant les trophées les plus prestigieux, du concours général au Collège de France, de la Sorbonne à l’Académie des inscriptions et belles-lettres et enfin à l’Académie française où, pour la première fois, elle ne fut pas la première – Marguerite Yourcenar l’y avait précédée.

Toutefois, ce n’est pas la traductrice d’Histoire de la guerre du Péloponnèse, ni l’infatigable exégète de son auteur (sa thèse sur Thucydide et l’impérialisme athénien fait toujours autorité), ni la biographe d’Alcibiade, non plus que la subtile analyste de la Douceur dans la pensée grecque ou la commentatrice d’Homère et d’Euripide qui est connue du grand public, à peine plus l’auteur intimiste de Sur les chemins de Sainte-Victoire, où elle se permettait enfin une note personnelle. Une autre qu’elle se fût peut-être assoupie dans la flatteuse rumeur de tous ces lauriers moissonnés. Quand, en 1984, elle publie l’Enseignement en détresse, elle fait la preuve qu’Athéna casquée pen­chée sur sa lance est pour elle autre chose qu’un motif de médaille ou de cul-de-lampe.

À 71 ans, elle commence une autre carrière, plus incertaine et difficile que celle de lauréate qui, jusqu’alors, lui avait si bien réussi. Son livre est un brûlot, qu’elle lance contre la plus désastreuse de nos résignations, celle qui nous fait croire que nous pouvons désormais nous pas­ser de ce qui nous a faits ce que nous sommes, en un mot superbe et désuet, devenu ridicule et quasi imprononçable : les humanités. Il fallait bien comme elle pouvoir invoquer le bataillon sacré, d’Eschyle à Euripide et de Platon à Aristote, sans compter le renfort toujours appréciable d’Aristophane, pour conjurer, s’il en est encore temps, cette catastrophe historique – la fin de ce que, depuis les Grecs précisément, nous appelons histoire, faute d’esprits pour la comprendre et de cou­rages pour la continuer. « Combat vital », dit-elle, dans lequel et jusqu’à ses derniers jours elle ne ménagera ni son temps ni sa peine. Comment conjurer les conséquences de la liquidation de l’enseignement classique, perpétrée avec une telle désinvolture dans l’euphorie technicienne de la fin des années 1960 ?

Après le grec, le latin, c’est le français lui-même qui sera sacrifié. Question éminemment politique, celle qui commande notre survie : en 1994, Jacqueline de Romilly intitulait son discours pour le trois centième anniversaire du dictionnaire de l’Académie, « La langue et la liberté ». Pourquoi ne plus permettre aux élèves de s’approprier nos trésors communs, latins et grecs ? Elle répondait sans ambages : « On craint sans doute qu’ils ne se forgent un jugement trop acéré et mettent en cause les fausses valeurs de notre société. »

Elle aurait pu faire siens les vers que Hugo met dans la bouche de Thémistocle, quand un prêtre soudoyé par les Perses lui remontre que le repos des Grecs exige qu’ils se rendent : « Pour les vaincus la lutte est un grand bonheur triste / Qu’il faut faire durer le plus longtemps qu’on peut. » On sait que, dans l’histoire racontée par Hérodote et paraphrasée par Hugo, à la fin les Perses sont battus.

Philippe Barthelet

© Valeurs actuelles

mardi 28 décembre 2010

Concert du Nouvel An

Concert viennois du Nouvel An: l'Autrichien Franz Welser-Möst à la baguette

VIENNE — Le concert de musique classique le plus médiatisé au monde, celui du Nouvel An de l'Orchestre philharmonique de Vienne, sera dirigé samedi 1er janvier (10h15 GMT) pour la première fois par le chef d'orchestre autrichien Franz Welser-Möst et retransmis à la télévision dans plus de 70 pays, dont 43 pays européens.

Ainsi, cet évènement exceptionnel, traditionnellement consacré à la valse viennoise et aux compositeurs de la famille Strauss, devrait être suivi par près de 50 millions de téléspectateurs, de l'Albanie à l'Uruguay en passant par l'Australie, la Chine, l'Inde, le Japon, les Etats-Unis, la Russie, entre autres. Le concert sera diffusé en haute définition (HD) et pourra être suivi en direct sur internet via l'un des sites de la télévision publique autrichienne (http:/TVthek.ORF.at).

Pour Franz Welser-Möst, âgé de 50 ans, il s'agit d'une reconnaissance de sa liaison patiemment construite avec Vienne et l'Orchestre philharmonique: nouveau Directeur général de la musique à l'Opéra de Vienne, il a notamment dirigé les Wiener Philharmoniker au Festival de Salzbourg en 2009 et lors de la deuxième plus importante manifestation de cette prestigieuse phalange, le concert nocturne d'été au Palais impérial de Schönbrunn, à Vienne, en 2010.

Au cours d'une conférence de presse, lundi, il s'est fait un plaisir d'annoncer que son "arrière grand-mère dirigeait une salle de bal où s'était produit Johann Strauss père et où Johann Strauss fils a donné son premier concert public".

Choisi par les musiciens, qui, depuis la création du Philharmonique en 1842, gèrent eux-mêmes leur orchestre, Franz Welser-Möst est ainsi le 15e chef à tenir la baguette dans le club très fermé du Neujahrskonzert, avec les Autrichiens Josef Krips, Willy Boskovsky, "roi" de la valse viennoise, Herbert von Karajan, Carlos Kleiber et Nikolaus Harnoncourt, l'Allemand Clemens Krauss, l'Américain Lorin Maazel, les Italiens Claudio Abbado et Riccardo Muti, l'Indien Zubin Mehta, le Japonais Seiji Ozawa, le Finlandais Mariss Jansons, le Français Georges Prêtre et l'Israélo-Argentin Daniel Barenboïm.

Ayant vu le jour en 1939, aux heures noires qui ont suivi l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, ce concert, dont l'édition 2011 sera la 71e, la seule interruption remontant à 1940, apportera quelques nouveautés, par exemple la "Valse de Méphisto" du compositeur hongrois Franz Liszt, dont on fêtera en 2011 le 200e anniversaire de la naissance.

Côté ballet, c'est l'ancien danseur-étoile de l'Opéra de Paris Jean-Guillaume Bart, qui signera pour la première fois la chorégraphie, les costumes étant l'oeuvre du Sud-Africain Johan Engels, présent, lui, pour la cinquième fois.

Quant à la décoration florale de la magnifique salle du Musikverein, elle sera assurée pour la 30e fois par les jardiniers de la ville italienne de San Remo.

Comme d'habitude, les précieux sésames des billets se sont arrachés dans le monde entier un an à l'avance.

Outre le culte de la musique et de la valse viennoise, le concert du Nouvel An est aussi l'occasion pour le Philharmonique de Vienne de soigner ses finances par des ventes lucratives de CD et DVD (Decca): le CD sera sur le marché mondial dès le 7 janvier et le DVD, tourné par la télévision publique autrichienne ORF, le 14.

Source : AFP


Comme d'habitude un vrai régal ! J'ai une pensée aujourd'hui pour quelqu'un qui "ouvrait" son poste le 1er janvier sur le coup des 11 heures 15 .... C'était comme si elle recevait sa bénédiction urbi et orbi musicale, le seul moment de l'année où il ne fallait pas venir la déranger dans son écoute recueillie !

dimanche 26 décembre 2010

Napoléon entre le rêve et la blessure

Bonn s'attaque aux multiples visages de Napoléon


(Source : Le Monde des 25 et 26 décembre 2010)
 
Bonn (envoyé spécial) - Le général Robert Bresse, directeur du Musée de l'armée aux Invalides, à Paris, le reconnaît : une exposition comme celle qui vient de s'ouvrir à Bonn, en Allemagne, est impossible à concevoir en France. "On n'est pas encore capable de promener un regard objectif sur cet homme", constate ce parachutiste. La preuve : la dernière grande exposition en France sur Napoléon Bonaparte remonte à 1969, bicentenaire de sa naissance. Même le bicentenaire de la victoire d'Austerlitz, en 2005, fut quasiment passé sous silence. A moins d'attendre 2012, où elle sera (faute de place, partiellement) présentée à Paris, les Français doivent donc franchir le Rhin s'ils veulent voir l'exposition intitulée "Napoleon und Europa. Traum und Trauma", un jeu de mots traduit en français par "Napoléon et l'Europe. Le rêve et la blessure".




Signe que, deux siècles après, un regard distancié commence, malgré tout, à être possible, l'exposition est officiellement parrainée par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs à une Française, Bénédicte Savoy, enseignante à la Technische Universität de Berlin, que le Centre national d'art et d'exposition de la République fédérale allemande a fait appel. Assistée d'un autre historien, Yann Potin (Archives nationales), elle propose une approche de Napoléon beaucoup plus ambivalente que celle de ses thuriféraires ou de ses détracteurs. Bénédicte Savoy a choisi douze entrées, non pas chronologiques mais thématiques, résolument modernes pour la plupart. On y découvre notamment une "Génération Bonaparte".





Si Kant, Goethe ou Goya étaient déjà des "maîtres à penser", Humboldt, Hegel, Hölderlin ou Beethoven avaient, comme Bonaparte, vingt ans en 1789. Le visiteur ne peut être que touché par la partition de la Troisième symphonie de Beethoven, dédiée dans un premier temps à Bonaparte, puis en partie déchirée par le compositeur libéral après le sacre de l'empereur, et accompagnée d'un titre ambigu : Symphonie héroïque composée pour célébrer la mémoire d'un grand homme.



Cultivant son image de soldat, puis, à partir de 1803, d'homme d'Etat, Napoléon a toujours entretenu une relation complexe avec l'art. Maître en propagande, il vénérait Goethe, qui le lui rendait bien. L'un des temps forts de cette exposition est d'ailleurs la partie consacrée à la centralisation à Paris du patrimoine artistique et des archives de l'Europe. En 1814, le Louvre comptait 1 244 tableaux et 200 sculptures antiques rapportés par les armées napoléoniennes. L'empereur voulait construire à Paris un immense centre d'archivage (près du Champ-de-Mars) qui aurait, selon Bénédicte Savoy, "parachevé la mise sous tutelle d'Etats subitement orphelins de leur propre mémoire". Mais les peuples européens s'identifièrent aux objets saisis. ""Volés aux princes, reconquis par le peuple", telle fut la devise qui conduisit, en 1814-1815, à la plus grande restitution qu'ait jamais connue l'histoire européenne", écrivent les organisateurs.



Les "Rêves d'Empire" constituent un autre moment saisissant. Au-delà des célèbres tableaux illustrant les entrées de la Grande Armée dans les villes, l'attention est portée aux victimes. Est-ce parce que le XXe siècle a connu d'autres boucheries ? Les historiens ont peu étudié la question. Pourtant, trois millions d'hommes (et de femmes, on les oublie) seraient morts durant les guerres napoléoniennes, hécatombe alors sans égale sur le continent depuis la guerre de Trente Ans. L'exposition montre pour la première fois des croquis réalisés par un anatomiste écossais après Waterloo (55 000 morts et blessés).



Outre ces "gueules cassées" avant l'heure, il y a cette cuirasse de 7 kilos transpercée de part en part par un boulet de canon. Et surtout ces fosses communes découvertes à Vilnius, en... 2002. 600 000 hommes ont fait leur entrée dans la ville balte à l'été 1812. Surpris par le froid en décembre - jusqu'à - 39 °C -, 35 000 moururent en quelques jours ; 10 % avaient moins de 20 ans, 50 % entre 20 et 25 ans ont révélé les tests ADN. Mais les grognards qui survécurent ne furent pas les derniers à entretenir le mythe de l'empereur. Des daguerréotypes saisissants, là aussi montrés pour la première fois, présentent d'anciens combattants posant fièrement, en mai 1858, vêtus de leur uniforme. Si Napoléon est l'un des très rares hommes à avoir véritablement marqué de son empreinte l'ensemble du continent, l'exposition nous montre, sous le titre "Le Sexe et le Sang", que l'Europe fut aussi "une affaire de famille". Une rencontre à Paris de souverains européens en décembre 1809 le prouve : sur quinze têtes couronnées présentes, treize sont membres de la famille impériale.



Ce ne sont là que quelques aspects d'une exposition très riche, passionnante et forcément frustrante. Napoléon ne tient pas en 2000 mètres carrés et chacun des douze thèmes aurait mérité à lui seul une exposition. Mais si l'on accepte le parti pris panoramique, difficile de ne pas être séduit par le résultat. Et comme Bonn est une jolie petite ville qui abrite plusieurs musées richement dotés...



Frédéric Lemaître

"Napoleon und Europa. Traum und Trauma".

Centre national d'art et d'exposition de la RFA, Friedrich-Ebert Allee 4, Bonn. Jusqu'au 25 avril 2011

http://bundeskunsthalle.de/


Il faut que ce soient nos voisins Allemands qui nous donnent une nouvelle fois une bonne leçon d'histoire !

samedi 25 décembre 2010

Noël au soleil

Le Père Noël surpris en pleine ascension ...



Vous avez vu dans quel état il a mis le sapin ! Il est tout de travers ...





Le peuple migrateur en pleine ripaille...



Le père Noël est quand même drôlement sympa....


Et en plus du livre j'ai même deux belles terrines en porcelaine de Limoges ! Il va falloir que je passe à l'action.

jeudi 23 décembre 2010

Andreas Hofer, édition spéciale Georg ...

Spécialement pour Georg qui apprécie tant Andreas Hofer. Voilà un petit résumé, non exhaustif, sur Andreas Hofer. J'irai chercher dans mes photos (consultez le blog, il y en a quelques unes prises à Kufstein et à Innsbruck).


La biographie écrite par Jean Sévillia dans sa réédition de 2001




La réédition de 2010 au format poche




Une des biographies publiées en 2009 par les éditions Tyrolia Verlag. 



Actuellement et dans l'attente de la réouverture du Kaisersjägermuseum du Bergisel, il est encore possible  de trouver de très jolies cartes postales consacrées à Andreas Hofer et à la révolte de 1809 à l'office du tourisme d'Innsbruck, à la Hofburg et à l'église impériale d'Innsbruck.

Traité Start

Une grande nouvelle, avec la neige qui occupe les informations nationales (vous rendez-vous compte il neige !), le traité Start signé le 8 avril 2010 par Obama et Medvedev aété ratifié par le Sénat américain.

Que prévoit ce traité valable dix ans ? Eh bien une réduction à un niveau de 1550 têtes nucléaires pour chacun des deux pays contre 2200 actuellement.

Je me dis que l'humanité a fait un grand pas... mais n'est-ce pas aussi dans le domaine de la connerie et de la masturbation intellectuelle ?

mardi 21 décembre 2010

Un petit tour dans Paris

Avec mes amis tchèques Ivo et Dagmar au musée Marmottan pour combler notre goût pour la peinture...




Mon prénom est James ! ....



Je pense donc je suis !


Ivo à la gentillesse de porter mes paquets quand je vais chez Dehillerin, je leur fais visiter les caves ! ... un lieu incontournable. Le patrimoine et la tradition.

samedi 18 décembre 2010

Un petit tour à Aurillac


Tiens ce matin il y a plein d'invités, il faut dire qu'il y a de quoi ripailler par ce temps froid !


Tu ne voudrais pas une tartine beurrée en plus ?



Et toi c'est à ton goût ?




En remontant sur Aurillac, passage à Omps où le soleil qui file vers l'ouest éclaire d'une manière très intéressante ces jolies sapinières.



Le bassin d'Aurillac




Je la trouve pas mal cette mairie restaurée.. une belle couleur chaude.




D'habitude c'est le silence qui est d'or, là c'est le cochon !




Quatre conseillers municipaux en campagne ?

vendredi 17 décembre 2010

Retour aux sources

Voilà sous quel soleil j'ai quitté le Tyrol ... quelques photos prises à Ebbs








Bien entendu après une étape à Paris, quelques jours dans la Cantal pour servir d'écluse avant la retour à la vie parisienne. Passge obligé chez et Suzy et Nigel Atkins à la poterie du Don. Cette photo est trompeuse car il fait pratiquement nuit lorsqu'elle est prise, mais travaillant à main levée j'ai choisi une sensibilité de 3200 ISO. Je pense que les quelques photons qui se promenaient ont réagi sur la neige. Pour arriver au Fel passage obligé par Aurillac, la neige tombant j'ai rencontré les inévitables ralentissements dûs aux usagers non équipés de pneumatiques hiver. Eh oui quand on habite dans le Cantal, c'est le genre d'accessoire parfaitement inutile !



Je tenais à faire visiter ce lieu à mes amis tchèques. D'une part pour la personnalité de Nigel et d'autre part pour visiter ce lieu avec son exposition temporaire renouvelée toutes les six semaines. Pardonnez-moi pour la moyenne qualité des photos mais je n'abuse jamais de la gentillesse .. et ne m'autorise pas la photo sur pied avec réflecteurs. C'est donc de la pure photo à la volée. Je ne me lasse jamais de voir ces oeuvres !







N'attendez pas de moi de longs discours sur ces céramiques ou ces Rakus. Je me contente de regarder et de vous les proposer à votre propre vision. Mon rêve est d'acquérir un "cochon". J'ai eu une occasion mais que j'ai laissée passer. Ou une vache Salers bien entendu !







Je connais quelqu'un à qui je vais faire plaisir