Une petite matinée en flânant dans Innsbruck et à Mutters

La météo ne s'est pas trompée... le soleil revient. Mais le temps se couvrira à nouveau dans l'après-midi sur Innsbruck-ville. Il faut en profiter pour flâner, notamment je pars à la recherche de la poste. Je sais qu'elle est Maximilianstrasse. Je pars donc ne direction de cette rue qui abrite entre autres l'Hôpital régional, la direction régionale de la police et le tribunal régional. Rien que ça. Devant la poste rien. En face de l'imposant bâtiment se trouve un hôtel si bien nommée : la neue Post. Je connais un peu l'humour décalédes tyroliens. Je pousse la porte de la Poste pour découvrir un petite étiquette indiquant que la poste est fermée... et une autre mentionnant la nouvelle adresse Innrain 15. Presqu'en face de l'hôtel Mondschein mais sur la rive droite.

Durant ce parcours j'ai l'occasion de photographier la nouvelle architecture de la nouvelle ville qui voisine celle de l'Altstadt

Ici la tour du nouvel hôtel de ville intégrée dans un ensemble hôtelier et commercial. J'ai pris le parti, mais c'est surtout l'architecte qui l'a voulu, de jouer avec les reflets qui associent l'architecture traditionnelle en trompe-l'oeil.

L'hôpital régional

La Sparkasse (la Caisse d'Epargne) qui a donné son nom à la place ... je n'ai pas osé entrer à l'intérieur qui se présente sous la forme d'un forum

De nombreux bâtiments publics sont en restauration, depuis ma dernière venue la Maria-Theresienstrasse a été donnée aux piétons.

Avis aux amateurs, le joli bâtiment rouge est à louer !

L'Autriche est le pays des églises, des monastères, des séminaires.... le bâtiment que je vous propose là c'est le siège de l'ÖVP. Le parti conservateur dont l'emprise est très forte dans la Land du Tyrol.

A Innsbruck il faut apprendre à circuler avec les tramways, les trolleys, les bus, mais aussi avec les avions au-dessus de la tête, l'Altstadt étant dans l'axe de la piste de l'aéroport. Le bruit n'est pas à craindre : d'une part le trafic n'est pas comparable à Orly ou Roissy, d'autre part il y a de nombreux aéronefs à turbopropulseurs. Il y a de nombreux transports collectifs de voyageurs. La ville d'Innsbruck a pris le parti, d'ailleurs traditionnel ici, de faire vivre tout le monde ensemble au prix d'une discipline de fer : les feux tricolores sont faits pour les véhicules et pour les piétons. Il ne faut pas s'aviser à franchir comme piéton un feu rouge-piéton. Par contre aux passages protégés dépourvus de feux, les automobilistes s'arrêtent dès que vous approchez du bord du trottoir. Aucun deux-roues sur les trottoirs. D'ailleurs il est noter qu'il y a très peu de deux roues type scooters ou motos, leur conduite doit être incompatible avec l'esprit qui règne de la ville.

Une petite remarque : il faut faire très attention aux radars automatiques : il y en a partout dans les villages, dans les zones "30", aux feux tricolores, sur les autoroutes. Ils ne sont pas signalés !

Il est de coutume de dire que le Tyrol offre des paysages de carte postale. Je n'aime pas cette expression car cela laisse supposer qu'il y aurait une mise en scène. L'Autrichien et le Tyrolien en particulier a le souci de son confort et comme les hivers sont longs, la pluie très froide même en été il veut se donner un confort douillet agréable. On découvre souvent des façades aux couleurs chaudes genre framboise ... Ce serait choquant en Bretagne ici c'est dans le paysage qui est très vert.

Quelques maisons de Mutters à quelques minutes d'Innsbruck

L'église, j'ai pris le clocher...

A mon retour à Innsbruck j'ai découvert un concert donné par la Musique l'armée autrichienne sous le Toit d'Or. Pas de musique militaire à l'exception d'un ou deux morceaux. Pour le reste du Strauss, Père et fils.

Le Kapellmeister a la tête de l'emploi .... !

Les musiciens en pleine improvisation

Un usage inattendu des pinces à linge