"Le temps sera porté par un beau mouvement dramatique et celui-ci ne laissera pas de place à la monotonie"
Alexandre Vialatte

Les vaches

mercredi 29 septembre 2010

Robot ménager pour le potage aux poireaux

En général pour faire du potage aux poireaux il faut faire un hâchis qui ressemble assez bien à celui-là  :




J'en avais assez de tout faire à la main alors j'ai acheté un robot ménager comme celui-ci ....



Inutile de dire que ce ne sont pas les vaches Salers qui avalent cette mixture... c'est réservé aux pisseuses de lait, les Prim Holstein.

mardi 28 septembre 2010

Saint-Venceslas

Aujourd'hui c'est la Saint-Venceslas, c'est aussi la Fête Nationale Tchèque, c'est aussi un anniversaire, le premier.


Quoi dire d'autre ?

lundi 27 septembre 2010

Cuisine alsacienne

J'aime ce mot cuisine. Gastronomie fait assez prétentieux et comme les choses les plus simples sont les plus agréables. J'étais en Alsace à la fin de l'autre semaine et mes amis qui se mariaient ont reçu en cadeau de la part de la ville de Rixheim un petit ouvrage sympathique. Je l'ai feuilleté et vous l'aurez deviné. Comme tous les livres que je touche et qui me paraissent me convenir, je l'ai commandé . Je viens de le recevoir et le réflexe pavlovien est intervenu !!!!


Je ne vous dirai pas le prix mais c'est à la portée de toutes les bourses. Le livre de cuisine des Alsaciennes "Alsachiennes" de Suzanne Roth aux éditions des Dernières Nouvelles d'Alsace "La Nuée Bleue".  Pour moins de 20 euros.




National Salers 2010 à Mauriac

Je reviens du National Salers qui se tenait cette année à Mauriac. Mauriac comment vous dire … c’est ce qu’était l’ex-Nouvelle Cuisine à l’organisation administrative de la France. Vous voyez ? … Très minimaliste …. C’est une sous-préfecture du Cantal. Quand même … Pour combien de temps ? Le temps que les derniers Mohicans disparaissent, qu’on les empaille et qu’on les range sur une étagère en bois de châtaignier. Vialatte, artisan-écrivain pour lequel je nourris une admiration irraisonnée, avait coutume de dire que l’Auvergne est un mystère… et là quand je regarde Mauriac, sous les nuages qui roulent par moments de la neige au début de l’automne… je me dis que c’est une sous-préfecture qui repose plus sur un malentendu que sur un rocher.


C’était donc une ville assez petite pour accueillir le National Salers : je me passe volontiers des fausses prétentions des Bleus… mais je fais 2000 km pour revenir voir les vaches Salers. Et quand je vois ces bêtes, j’imagine le travail des éleveurs, souvent des éleveuses… ben oui les « Chiennes de Garde » ont même investi cet espace. En plus des vaches avec des cornes… rendez-vous compte ? Des vaches bio comme un ami autrichien m’a dit… alors que pour moi qui ignore tout de la bovinerie une vache dépourvue de ses cornes est un organisme vivant non identifié monté sur pattes (D’où l’acronyme selon la nomenclature OTAN : OVNI-MP).


A noter que cette année une épreuve d’agility-dog non agility-cow a été incluse … c’est agréable à voir. Je pense que c’est pour entraîner les veaux à pratiquer le roulé-boulé après un largage dans le nord du Mali ? …. La nouvelle arme secrète

La neige est apparue sur le Puy Mary de source sure…. On va sortir les crampons …

 
 
A gauche le ring (pourquoi le ring pour des animaux aussi civilisés que les vaches Salers ?), au fond Mauriac, là-devant le journaliste de l'Union Agricole et Rurale (rien que le titre dit bien qua l'agriculture ça se passe à la campagne au cas où on aurait imaginé que cela se passait dans les caves d'une ville ...)
 



Les Américains sont là avec la marque John Deere. J'ai constaté une présentation de matériels très, très limitée à côté de ce qu'on voyait "dans le temps".



Je vous présente les comères du National, ou alors elles parlent de leurs déboires sentimentaux. Parler vache c'est facile mais comprendre cette langue (... de boeuf bien entendu !), ça l'est moins.



J'apprécie assez les taureaux pour leur fausse tranquillité. Prendre des photographies à l'intérieur implique souvent d'employer le flash... Un conseil d'expérience (pas d'expert !) : Il vaut mieux utiliser un flash très puissant (NG 58 ou même 76) et doubler le diffuseur voire faire appel à une personne de votre entourage qui va tenir un éclan réflecteur. Le flash très puissant va envoyer un éclair très puissant, certes, mais très bref. Parfois je travaille très près des animaux, je vais émettre une évidence mais il ne faut jamais en avoir peur mais être conscient que vous êtes un intrus. A vous de gagner leur confiance par un comportement apaisant.

Il s'agit donc là d'un taureau dont je vais vous donner le nom... euhhh ! Cobra c'est un mâle de trois ans, un terson comme on dit. Son père c'est Ugolin. Il appartient à un élevage connu dans les environs l'EARL Freyssac (EARL pour les ignares : entreprise agricole à responsabilité limitée ... d'ailleurs c'est stupide cet acronyme. Un agriculteur n'est jamais responsable : c'est le temps ! ... Malgré la météo incertaine je pense que mes amis lecteurs ont de l'humour)


Comment je fais pour retenir les références des bestioles ? c'est simple je les grave dans mes circonvolutions cérébrales. Surtout pas dans un carnet de notes, je serai incapable de me relire ... et encore moins sur un dictaphone car je le tombe et je marche dessus !

Lui il s'appelle Destin (vous connaissez le destin d'un taureau ? ....), pareil âgé de trois ans. Je me rappelle qu'il est né le 30 septembre 2007, à quelques jours près on faisait la fête à Mauriac !


Là c'est ce qu'on appelle un "groupe de vaches", des doublonnes je pense, âgées de deux ans. J'aime bien les groupes de vaches car elles sont présentées en groupe. L'impression est touours très agréable et souvent drôle !


Ce taureau est impressionnant : il était attaché à trois points d'appui.


Hmmmm ! que c'est bon....


J'ai pris plusieurs photos de ce couple mère-veau tellement leurs mimiques étaient drôles et si expressives !



Ce veau était infernal ... même attaché plus court il revenait téter, tellement il était gourmand !



Ce veau et sa mère sont assez dubitatifs !



J'ai des trous de mémoire, mais lui c'est Espagnol (d'où l'expression "parler français comme une vache espagnole" ?). C'est un doublon donc un mâle âgé de deux ans, exactement pour lui deux ans et demi. Il pèse 620 kilos. On remarque qu'en une année la masse brute de l'animal double pratiquement (les deux autres mâles, des tersons, pesaient entre 1030 et 1042 kg)

Ce taureau est un terson il pèse 1192 kilos... il a terminé premier de sa catégorie. Bravo à à celui qui l'a emballé dans ce ruban tricolore ! Le taureau se nomme Confiant, on ne peut que l'être.



Avant de compléter cet article, je vous présente l'acrobate de la journée !



Voici la mère du héros !


Voilà l'acrobate :


Après avoir fléchi sur les antérieurs, il s'effondre brutalement, tourne, pivote ....


Retourne ....


Pour essayer de se relever, les yeux tournant dans les orbites, visiblement sous le choc d'un malaise. Bourré au lait !


La suite au prochain numéro !


Le voilà le numéro suivant ...

Un groupe de vaches : je vous laisse imaginer ce que cela donnerait avec des OVNI-MP !



De temps en temps ce n'est pas facile : la bête - qui n'est pas si bête que cela - manifeste son mécontentement d'être en dehors de son milieu naturel !

Je ne vais pas me livrer à une description technique mais je vous laisse contempler la présentation d'une vache suitée de l'élevage Freyssac







Autre exemple d'animal dont je pronostique un QI à 130

 






















vendredi 24 septembre 2010

Documentaire sur l'Empereur

Entreprise Matière d'Aurillac en Irak



Les Cantalous aiment bien les histoires de cons .... Philippe Matière de l'Entreprise Matière à Aurillac aime bien les histoires de ponts. J'ai beaucoup d'estime pour cette famille (je m'exprime assez peu ainsi ... cela a donc une valeur certaine !)

Suivre la séquence au cran 00:45:28
http://www.pluzz.fr/envoye-special-2010-09-23-00h00.html

jeudi 23 septembre 2010

Kaysersberg et les combats de la Libération

J'aurais bien fait un petit article sur l'Hartmannswillerkopf mais le monument est en travaux il est donc impossible de faire des photos. J'y ai fait précédemment allusion et je compléterai de manière exhaustive l'année prochaine.

Lorsque je me suis rendu à Kaysersberg, ma hantise était de suivre les touristes, quoiqu'assez peu nombreux à 11 heures ce Dimanche matin.

Après avoir emprunté les rues "à touristes"... j'ai obliqué vers les arrières et c'est ainsi que j'ai découvert un petit enclos comprenant un lapidaire, quelques sépultures militaires  et des plaques en grès des Vosges récapitulant les pertes de l'Armée Française de novembre 1944 à Janvier 1945. Ce sont essentiellement les pertes humaines subies par la 5ème division blindée de la 1ère Armée. Le monument est dédié au CC5 : plusieurs unités ont été durement touchées au cours de cette période : le 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, le 62ème Régiment dArtillerie d'Afrique, le 1er Régiment Etranger de Cavalerie.

Kaysersberg a été libéré le 18 décembre 1944. Mais Colmar, toute proche, ne le sera qu'un mois plus tard, c'est dire l'ampleur et la dureté des combats dans cette région.




































mercredi 22 septembre 2010

Jean Tulard

JEAN  TULARD  A  L'HONNEUR



Le 9 septembre dernier, au palais de l'Élysée, le président de la République a remis au professeur Jean Tulard les insignes de Commandeur de la Légion d'Honneur.



On ne présente évidemment plus le maître des études napoléoniennes, aspect que d'ailleurs le président de la République a développé dans son discours. Le chef de l'Etat a également cité longuement les autres passions de Jean Tulard, le cinéma, la table et… les pieds nickelés dont il prépare la réédition complète, après les avoir visités dans un ouvrage savant, il y a deux ans.



Entouré de sa famille et de quelques amis napoléoniens, dont MM. Victor-André Masséna et Thierry Lentz, président et directeur de la Fondation Napoléon, le maître des études napoléoniennes a dû apprécier que dans la promotion décorée par le président-grand maître de l'Ordre figurent également deux immenses actrices, Mmes Jacqueline Bisset et Olivia de Havilland. Toutes nos félicitations.

(Source : Fondation Napoléon)



Au moment où le gouvernement met à mal, une fois de plus, l'enseignement de l'histoire, d'autres, dont le "Pape"  autoproclamé de l'histoire napoléonienne, sont plus socieux de faire prospérer leur bimbloterie sociale.

mardi 21 septembre 2010

Concours National Salers



J'y serai Dimanche après-midi pour la présentation des animaux primés




Que c'est bon la France

Cela faisait longtemps que je n'avais pas poussé un petit coup de gueule. Quand on revient dans son pays on devrait se sentir bien ... eh bien c'est mitigé. On revient toujours bien volontiers vers la mère-patrie, pour sa famille, ses amis, les beaux paysages, les aspects "positifs"... disons. Car il y en a ! Heureusement. Mais il y a les autres aspects qui font que notre pays est mal jugé à l'extérieur. Au premier rang l'arrogance de certains d'entre nous, notre absence d'éducation (alors que la France est appréciée pour cela, un certain d'esprit, dont la galanterie...)... enfin toutes sortes de choses qui rendent notre approche assez difficile. Il ne faut pas noircir le tableau à l'excès : les représentants d'autres pays pourraient endosser ce costume. Vous voulez des noms ? ... Bon aujourd'hui  je ne veux pas  faire de la peine !


Restons-en à la France ou du moins aux Français. J'ai su que j'étais revenu en France non pas en Alsace (Car l'Alsace ce n'est pas la France, c'est l'Alsace... je plaisante !) mais plus loin. Lorsque je me suis arrêté en bordure d'autoroute sur l'aire de Beaune-Tailly. Il était 12 heures 25 et la faim commençait à me chatouiller ... Autant je n'hésite pas à m'arrêter sur les aires d'autoroute en Autriche, je suis plus hésitant en France... En l'occurrence "Beaune-Tailly" n'échappe pas à cette prévention ! Serveuses peu ou pas aimables... nourriture approximative, frites cartonnées. Bon enfin à la limite pour "s'alementer".

On reconnaît aussi la France aux nappes en papier dans les restaurants là où nos voisins mettent des nappes et des serviettes en tissu. Pas grand chose... si c'est beaucoup, le preuve nos restaurateurs en sont incapables !

lundi 20 septembre 2010

Sentheim et la route des vins

En quittant Sentheim en direction de Colmar je suis passé par Burnhaupt... et là un panache de fumée noire. Curieux, je me dirige vers ce nuage qui s'évapore (facile... il y a une voie ferrée... on se doute que c'est une loco !) et je découvre une "0-3-0" Mallet en pleine préparation.


J'arrive à temps pour le voir manoeuvrer


En plus le soleil n'est pas trop haut dans le ciel (il est 9 heures 30) et me donne un fameux coup de main !



Le train est formé pour les voyages qui vont se poursuivre tout au long de cette journée entre Sentheim et Cernay. Si mon programme était plus large je sauterais dans un des wagons. Ce sera pour l'année prochaine et pourquoi pas cet hiver ?





En Alsace il y a des cigognes mais aussi de la vigne à perte de vue !




































Riquewihr. Ayant pris le temps de flâner dans Kaysersberg, je me suis fait doubler à Riquewihr ! Quand j'y suis parvenu en début d'après-midi, eh bien d'autres m'avaient précédé ! N'ayant pas la possibilité de me garer de manière commode, j'ai fait le choix de partir dans les vignes. Bien m'en a pris. Car quel est l'intérêt de photographier avec des têtes qui apparaissent ici ou là ? Donc direction le vignoble qui surplombe.